Ford Chastain est un auteur-compositeur d' Oklahoma City qui commence son parcours de musicien âgé de 16 ans au sein du groupe de pop indépendante Stardeath and The White Dwarf. Après avoir joué sur scène pendant 10 ans en accompagnant Tame Impala ou The Flaming Lips, le musicien qui a un don pour la création et la production qu’il assure déjà avec son groupe, se retire une décennie de la musique pour y revenir en 2024.
Son retour est fort remarqué. Ford Chastain signé en solo ses propres productions qu’il peaufine en jouant chaque instrument et en les enregistrant dans son studio. Ce travail d’orfèvre et d'ingénierie dénote aussi par la qualité de ses mélodies et son style singulier lo fi et dream pop façon Ultimate Painting.
Son travail commence par les singles No Way en décembre 2023, suivi de In Circles en janvier 2024, Do it Anyway en février, Past Lives en mars, Strangers en avril, Wavelines en juin, Give it Time en juillet, Live again en août, Only you en octobre, Automatic Response en janvier 2025. Puis paraît l’album Rêverie en février 2025 avec derechef deux nouveaux titres.
La dernière chanson en date Long Gone, subjugue tant le son est cristallin et les paroles hypnotisantes. Le tempo galope, les mots sont romantiques, nostalgiques, avec cette jolie âme indie qui pourrait faire office de bande-son à des films comme Eternal Sunshine of The Spotless Mind ou My Name is Hallan Foe.
Les amateurs de pop alternative indépendante peuvent chausser leurs casques!
Matt Berninger est un auteur et parolier américain qui apparaît à la fin des années 90 pour devenir avec son groupe The National, le fer de lance de la pop indépendante new-yorkaise dans les années 2000. Le musicien a étudié la peinture et l’art du graphisme à l’université de Cincinnati et c’est au début de sa vie estudiantine qu’il forme le groupe punk-rock Nancy avec son camarade de fac Scott Devendorf. Suivra un déménagement de l’Ohio vers Brooklyn où les deux amis montent le groupe The National avec le frère de Scott, Bryan Devendorf et deux autres frères, Aaron Dessner et Bryce Dessner, ce dernier étant diplômé de Yale avec une maîtrise en musicologie.
La voix de Baryton de Matt Berninger sur les mélopées alternative-pop ne tarde pas à gagner en renommée. Après le premier galop, en 2001 Brassland, suivi de Sad Song for Dirty Lovers en 2003 et Alligator en 2005, le quatrième album Boxer en 2007 récolte une brouette de récompenses et un succès mondial.
Suivront une dizaine de disques dont le sublime I’m Easy To Find présenté au Café de la danse où j'étais allée écouter The National le soir du mardi 15 avril 2019 quand Notre-Dame de Paris brûlait.
C’est quelques mois plus tard que Matt Berninger tente l’aventure en solo, signant le sublime Serpentine Prison en 2020.
Ne se détournant pas pour autant de son groupe depuis plus de 20 ans qui offre aux fans les deux albums Two First Pages of Frankenstein et Laugh Track en 2023, ainsi que l’album Rome, enregistré en concert en 2024, Matt Berninger poursuit sa quête artistique personnelle en signant le 30 mai prochain son second disque en solo. Get Sunk paraîtra donc dans 3 jours et comme pour Serpentine où l’artiste s’entoure d’amis comme Knopf, le groupe The Walkmen et Andrew Bird, il partage ce deuxième disque également avec des personnalités de la musique qui ont chacune un très beau talent.
Le mélodiste et parolier proposé des chansons personnelles, qui évoquent son goût pour les arts et celui désormais pour la campagne ayant fui New-York et Los Angeles pour être au plus proche de la nature dans le Connecticut. Un des titres, Bonnet of Pins, paru en amont de la sortie de l’album, nous conte ce retour aux sources. Le second titre paru Breaking into Acting est un duo avec Meg Duffy du groupe Hands Habit et sont invités sur le reste des chansons Booker T Jones, Julia Laws, les membres de The Walkmen et le producteur Sean O’Brien.
Matt Berninger, qui sera présent à l’Elysée Montmartre de Paris le 2 septembre, continue en parallèle de peindre et d’écrire des poèmes.
À vos bourses et à vos casques !
Arielle Soucy est une auteure-compositrice et interprète du Québec qui apparaît avec son premier disque de quatre titres Shame and Waterway en 2020. Ce premier galop adopte l’anglais quand la musicienne signe en 2023 son album Il n’y a rien que je ne suis pas en partageant l’anglais avec le français sur les douze magnifiques titres. L’album lumineux et spirituel est garni de ballades folk dans le sillage de Joan Baez, Carol King, Sybille Baier et notre chère regrettée Margo Guyan.
C’est à l'église qu’elle chante enfant dans une chorale avant d'étudier la musique à l’université, jouant de la flûte traversière, elle se spécialise en chant classique et musique de la Renaissance, baroque, avec un penchant pour les harmonies en contre-point qu’elle laisse entrer subrepticement dans ses mélodies folk.
Arielle joue du piano, de la batterie et de la guitare en plus de la composition qu’elle inaugure ici avec l’appui de son ami Alexandre Larin (Lynx) à la réalisation, à la guitare et au piano. À eux se joignent Christophe Larest-Retif à la basse, Ariane Ouellet au violon, Ourielle Auvé au violoncelle et Elisabeth Tremblay accompagnée de William Lalonde aux choeurs.
Depuis ce grandiose travail, l’émouvant Il n’y a rien que je ne suis pas, où Arielle Soucy déploie des mots plein de ses expériences personnelles, ses épreuves en perdant des êtres aimés, mais aussi ses moments de grâce et d’abnégation qu’elle décrit avec poésie, elle nous offre un petit bijou en janvier 2025.
C’est la première fois que l’artiste québécoise propose une reprise et pas des moindres : Soleil Soleil de Nana Mouskouri.
En ce mois de mai, le titre est un joli brin musical à savourer et me réjouit à titre personnel, étant fan de la voix somptueuse et de l’humilité de la grande Nana Mouskouri, qui me fait fondre particulièrement en duo avec Michel Legrand sur Quand on s’aime.
Arielle Soucy est inspirée, respectueuse de la musique classique qu’elle maîtrise et habitée par une charmante âme de trouveresse folk et pop fort talentueuse.
Christophe Ernault alias Alister est un auteur-compositeur français qui est aussi le rédacteur en chef et co-fondateur de l’excellente revue Schnock. À la maison, son père Gérard Ernault, directeur du journal L'Equipe, est de plain-pied dans le journalisme quand Christophe prépare son Master d’histoire et commence à vivre de son don, l’écriture.
Après avoir écrit les scénarios de séries télévisées, La minute blonde, Un gars Une fille, il joue dans des groupes d’amis. Étant pianiste et guitariste, passionné par l'écriture, l’exercice de la composition se présente à lui en participant à l'écriture des textes et des mélodies de l’album d'Adrienne Pauly en 2005. Il publie en parallèle son premier livre Playlist.
Ses deux dons, l'écriture et la musique se nouent et s'entremêlent quand en 2008, suite à une rencontre inspiratrice avec l’artiste Baxter Dury, il tente l’aventure avec son projet Alister en signant un premier album nommé Aucun mal ne vous sera fait. Les mélodies pop et rock sont belles et entêtantes, le style des mots est aiguisé et intrinsèquement rock’n roll. Sa voix accroche l’attention, dandy et sensuelle. Le même cocktail efficace revient sur son deuxième album de 2011 Double détente.
Le titre habille parfaitement le genre et l’ambiance : viser et tirer à boulet rouge sur le monde des médias, de la nuit et des bas du front. Tout le monde en prend pour son grade et Alister ne s’épargne pas lui-même, avec émotion et humour.
En 2016 suivra son troisième magnifique disque Mouvement Perpétuel avant de publier en 2018 son second livre La femme est une dandy comme les autres, suivi en 2020 du livre Bibliothèque impossible, puis il participe en 2021 à l’ouvrage La leçon d’élégance en exécutant un chapitre sur Barbey D’Aurevilly, tout en gérant la direction du journal Schnock.
En janvier 2023, Alister offre un bel hommage musical à Alain Delon.
Entouré de musiciens de grande qualité quand il passe en studio ou sur scène, l'écrivain continue de charmer avec son roman Le dernier des gentlemen paru le 15 janvier 2025. À lire et à écouter ! Le travail d’Alister ( Schnock, livres et disques) est un gros coup de cœur Piggledypop.
Mat Vezio est un auteur-compositeur québécois qui apparaît en 2017 avec son premier album Avant la mort des fleurs cueillies. Auparavant, le musicien était actif au sein de divers groupes canadiens étant multi-instrumentiste. Joueur de guitares, de piano et de batterie, il connaît la scène et la production quand il part en cavalier seul dans l’écriture sans pour autant s’isoler dans l’interprétation. Ses mélopées folk et pop sont construites pour accueillir une instrumentation fleurie de violon (Guiddo del Fabro), piano (Antoine Corriveau), de synthétiseur (Nathan Vanheuverzwijn), de flûte traversière et saxophone (Benjamin Deschamps), de basse (Marc-André Landry).
En 2019 paraît son deuxième sublime disque Garde-fou où l’auteur nous conte l’histoire de différents personnages, comme Marjorie la miss canada de 1951, et dont la production est ficelée par un autre artiste de talent, Navet Confit (Jean-Philippe Fréchette).
Mat Vezio poursuit son aventure de création en 2022 avec le disque Couleur ciel ecchymose. Métaphorique, poétique et personnel, Mat Vezio évoque son grand-père italien récemment disparu et parle aussi de manière délicate les oiseaux migrateurs sur trois chansons.
Avec son style folk éthéré, l’auteur-compositeur utilise son rôle de troubadour pour dénoncer et brosser le mal de l'époque sur Qui a mis le feu.
Avec brio dans l'inspiration et la même belle écriture Mat Vezio offre mélodie et poésie mêlées sur le nouveau titre Caroline du 4 février 2025 qui annonce un album en 2026, un bonbon savoureux qui nous promet une très belle suite.
Philippe Auclair, alias Louis Philippe, est un auteur compositeur français né à Yvetot en Normandie exilé en Angleterre depuis les années 80 où il se marie et vit depuis à Shepherd’s Bush (Londres). Philippe combine deux métiers, deux passions : le journalisme sportif spécialisé dans le football et la Pop.
Sa carrière de journaliste sportif commence en 1987 sur la BBC puis TVsport puis le correspondant anglais de football pour RMC et l’After Foot (télé). Côté presse écrite, il couvre le Tour de France, la coupe mondiale de rugby et le football pour les journaux Marianne et France Football.
Sa carrière de musicien commence en 1983 quand son premier single signé sur feu le label El Record est remarqué par le public japonais. Signé par la suite sur un label japonais et côté français commençant une collaboration avec Bertrand Burgalat, Philippe, fan des Prefab sprout, They would be good, Camera Obscura et de celui qui devient son ami et âme sœur en studio, Stuart Moxham (Young Marble Giants), signe nombre de disques :
Appointment With Venus (1987), Ivory Tower (1988) et Yuri Gagarin (1989)Rainfall (1991), Jean Renoir (1992), Delta Kiss (1993), Sunshine (1994), Jackie Girl (1996), Azure (1998), Nusch (1999).
Dans les années 2000, les collaborations sont nombreuses et Louis Philippe, amoureux de la sunshine Pop, des Beach Boys et de la Brit’pop des Beatles à XTC, travaille en tant qu’arrangeur et compositeur pour Valérie Lemercier, April March sur le label Tricatel de Bertrand Burgalat mais aussi pour de multiples amis comme le groupe The Clientele et Sean O’Hagan des High Llamas.
Un autre proche et écrivain Jonathan Coe écrit des textes pour Louis Philippe pour l’album de 2002 My Favourite Part of You.
Ces dernières années, Louis Philippe a créé son propre label à Londres nommé Wonder Records sur lequel paraîtront The Wonder of it All (2004) et An Unknown Spring (2007). Le travail avec Stuart Moxham est productif et ils signent ensemble le disque The Devil Laughs en 2020, puis la même année le second album Thunder Clouds.
Cette année 2025 accueille le tout nouvel album The Road to the Sea de Louis Philippe & the Night Mail signé chez les mais de Tapete Records. Le disque est sublime, un keepsake de 14 titres somptueux, partagés entre l’anglais et le français pour le chant. L’ensemble lumineux par son orchestration sunshine Pop et ses paroles (La maison sans toit, Those days of Summer, Ville lumière). L'équipe appelée ‘The Night Mail’ fondée en 2015 qui accompagne le génie de Louis Philippe ici est ornée d’Andy Lewis, Robert Rotifer, Ian Button, chacun étant réputé et reconnu, à la barre d’un groupe et auteur-compositeur interprète depuis des années (Ian Button : Death in Vegas et Papernut Cambridge, Robert Rotifer a signé 14 albums, Andy Lewis membre de Spearmint, bassiste de Paul Weller est un producteur de renom avec 6 albums à son actif).
La réunion de ces musiciens et compositeurs nous offre un disque sublime, mêlant de la pop orchestrée avec des cordes et des sonorités de guitares Brit-pop efficaces. Les arrangements qui comptent le savoir-faire d’un cinquième as de la pop, le multi-instrumentiste Danny Manners, sont tantôt psychédéliques, sixties, disco, avec systématiquement une mélodie absorbante et la voix de Louis Philippe au charme fou.
The Road to the Sea est enregistré dans la campagne du Kent, dans l’air iodé et son paysage verdoyant, à cheval entre Londres et la Normandie. Le disque fait resplendir la personnalité de Louis Philippe, un petit chef d'œuvre à savourer absolument !
Karen Lano est une artiste auteur-compositeur originaire de la couronne parisienne et désormais normande, vivant dans l’Eure depuis sept ans. Apparue en 2009 avec son premier album My name is Hope Webster chanté en anglais et griffé de l'âme soul, la musicienne réitère en 2015 avec le mini disque Willow qui attire mon attention alors avec les deux titres fabuleusement folk et pop : la reprise de Heart of Glass, titre de Blondie.
Karen Lano a la particularité d’avoir un chant vibrant, une voix animée par ses émotions qui touche l’auditeur et l’emmène dans le cœur des chansons chantées en français après la fuite du gris pour les terres normandes. Elle travaille à l’enregistrement du troisième disque nommé Muses paru en 2020 avec son compère Olivier Legall qui partage la composition.
Avec eux, il y a Marie Lesnik que Karen appelle sa “voix-soeur”, qui assure aussi le violon et le batteur Thomas Chalindar. L'équipe s’installe dans la petite église de Graveron-Semerville non loin du Neubourg et y reste apprécier l’acoustique plusieurs jours pour y enregistrer le disque.
Les thèmes sont colorés de mélancolie, de paysages et d’histoire. Le tout est fleuri de spiritualité, de sentiments évoqués sur des partitions jouées à la guitare folk où viennent fureter d’autres instruments folkloriques. Karen Lano et Olivier Legall embarquent avec eux le groupe Facteur Chevaux ( Sammy Decoster et Fabien Guidollet) pour la production.
Il y a quelques mois, en novembre 2024, est paru le disque fabuleux L’âge d’or. L’album est d’une beauté infinie, ostensiblement nostalgique, avec des mélopées qui rappellent l’enfance de l’artiste. La voix et ses modulations y est reine. Aux côtés de Karen et Olivier, sont invitées Sylvie Hoarau du duo Brigitte, normande née à Rouen, Brisa Roché qui apporte sa patte sur le titre Femme nature et Emily Loizeau sur le titre Pasacé.
Délicatement interprété et poétique, L'âge d’or est un réel bijou mélodique garni de claviers et chant (Karen Lano), de guitares (Olivier Legall), de basse (Erwan Karenn), de batterie (Thomas Chalindar), de flûte (Lucie Lesnik, soeur de Marie), de violon (Marie Lesnik), de bugle et trompette (Clara Eligrass). À vos casques!
”L'américain de Kansas City, Kevin Morby, signe le double album splendide Oh My God, où trône sa foi et son rapport à Dieu. Clair comme de l'eau de roche, cette volonté d'écrire et de composer sur un sujet qui le touche, s'apparente en 2019 à une belle attitude rock'n roll. L'idée de ce petit chef d'œuvre lumineux lui vient en 2016 en chantant Beautiful Strangers, titre évoquant les attentats du Bataclan à Paris. Kevin Morby, la trentaine, connaît notre pays et sa capitale pour y avoir offert de nombreux concerts en promotion de ses quatre albums concoctés en à peine cinq ans. Son style folk-rock, sa plume rebelle, sa foi vivante qui sillonnent ses albums depuis 2014 sont des pilules pop énergisantes.
Il dit "Je suis fasciné par les églises et les cathédrales. Les vitraux, les peintures et l’imagerie qui s’en dégagent sont superbes. Mais je les apprécie de la même façon que quelqu’un aimant les peintures sur la conquête de l’ouest." Son attrait pour la bible l'inspire diablement et lui fait composer ce grandiose Oh My God, paru le 25 avril 2019, dix jours après le violent incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Guitariste et pianiste, il souhaite donner un profil musical de cathédrale à son disque et s'entoure d'une chorale, écrit des partitions d'orgue, viennent se joindre à l'ensemble des chanteurs et un orchestre de chambre.”
(Extrait de ma chronique de 2019)
En 2020, l’artiste assure une tournée en Europe dont une scène à Paris où sera joué le titre Beautiful Strangers dédiés aux victimes de la tuerie du Bataclan, du Stade et des terrasses de cafés parisiens : 132 morts et 415 blessés. Tout en offrant la série de concerts dans le monde entier, il signe l’album This is a Photograph le 13 mai 2022 suivi de Music from Montana Story en janvier 2023.
More Photographs (A Continuum) paraît en mai 2023, un album de photographies où chaque page est une chanson. La nostalgie y est dansante et voltigeante. Il y a des regards dans le rétroviseur, roulant sur la route inconnue de Triumph ou les souvenirs de petits garçons sur Bittersweet, Tennessee en duo avec Erin Rae et sur Going to Prom. Chaque titre est inspiré d’une photographie ce qui nous invite à découvrir les parents de l’artiste, ses rêves de gamin, plus tard ses enfants, ses goûts pour la peinture, la musique, la nature pleine de paysages montagneux, de routes, de bords de mer.
Les guitares électriques groovent et roucoulent sur des mélodies galbées et cintrées, solides et splendides. Le chant de Kevin Morby est habité comme sur Lion Tamer quand il imite le gros félin en évoquant le zoo de Memphis qui est une métaphore rutilante. Le piano délicat de A Song for Katie, déclaration émouvante qui parle de musique et de sensations liées avant le familial Five Easy Pieces Revisited et la guitare acoustique de Mickey Mantle’s Autographe qui touche avec ses mots et ses violons prouve que Kevin Morby est un auteur-compositeur extraordinaire. Son charisme est non seulement évident mais il est en plus généreux, faisant rayonner les gens qu’il aime. Le Tennessee, l’amour et la musique, la famille et Jésus, tous les sujets sont évoqués avec poésie et élégance, gratifiés d’inspiration et de talent inouï. Kevin Morby dont la fibre artistique tend de Bob Dylan vers Lou Reed est rangé depuis dix ans dans le panthéon des artistes Piggledypop.