Est paru ce 7 septembre 2018 le troisième album de Teleman, Family of Aliens. Groupe de Londres formé en 2012, il renait des cendres du fameux groupe Pete and the Pirates. La particularité de Teleman tient dans le talent d'écriture de Thomas Sanders, son interprétation fluide et gracieuse, du tempo dansant et énergique donnée par son frère au synthétiseur, Jonny Sanders, par Pete Cattermoul à la basse et Hiro Amamiya à la batterie.
Dès 2014, la sortie du premier album Breakfast est un phénomène et emmène le quartet sur les scènes d'Europe et des USA qu'ils partagent avec Franz Ferdinand, Suede, Metronomy, Maximo Park, Kaiser Chiefs et Belle and Sebastian. Pendant ce temps, ils ne lésinent ni ne lézardent, mais préparent le deuxième album Brilliant Sanity. L'album est éffectivement brillant autant que le premier, offrant sa touche personnelle, ce don pour dessiner des paroles métaphoriques, éloquentes, clinquantes qui fusionnent à la perfection avec la rythmique. Les sons qui émanent des instruments et de la voix sont abondants, tout comme les mots suggestifs. Leur indie pop est flamboyante, colorée, moderne dans l'instrumentation avec des paroles stylées rétro romantiques pour évoquer des thèmes actuels, sexualité, consommation, et aliénation qui vont de concert, mais aussi des sujets qui les animent comme le rock et l'amour avec des nuances érotiques plutôt charmantes.
Sur Family of Aliens, titre qui ouvre l'album du même nom, la fibre synth-pop qui semble dominer est finement dosée, laissant place à des lignes de guitares et une orchestration limpide qui donne un aspect spontané et simultané efficace. L'envie de danser saisit d'emblée bien que le titre dresse un portrait mordant de la situation actuelle utilisant le thème des aliens qui parviennent à être heureux dans le noir et le vide 'Is it ever enough without love, Without alcohol, dreams and other drugs, Everybody is shot through with worries, But it won’t be long, it can’t be long until the next time'. Puis le voltigeant Cactus avec ses effets électroniques fonctionne à merveille. Le rythme endiablé va comme un gant au thème du superficiel et nombriliste menant à la solitude. Song For A Seagull continue la valse de mélodies, de notes virevoltantes pour évoquer les effets de drogues stimulantes qui, quand la descente est amorcée, font aller dans le mur du ridicule.
Teleman, élégamment utilise l'image de la mouette qui vole, avec ses plumes blanches dans le haut ciel bleu mais qui ne rêve qu'en noir et blanc.
La pop voluptueuse prend son envol sur Between the Rain avec son piano lumineux et sa basse splendide, à l'unisson. Les éléments naturels, oiseaux, pluie, habillent un texte amère qui parle d'un coeur en plastique avant le somptueux et poétique Always Dreaming, langoureux, secret et intime. Le chant de Thomas Sanders resplendit sur le titre, devenant touchant au fil des mots étoilés d'émotions. La basse groovy de Submarine Life poursuit, en taquinant ses cordes et en ouvrant la marche à une suite d'instruments, claviers mutins, fantastique guitare acoustique, batterie rayonnante sur les effets de voix robotiques créant un cocktail sonore réussi. Twisted Heart poursuit ce tempo déchainé et magnifique appuyé par les guitares électriques pour imager un garçon qui se torture l'esprit parce qu'incompris mais qui devrait se moquer de ce monde au cerveau creux, à l'esprit gélatineux. Ce conseil est continué sur le subtil et mélodique Somebody's Island où la voix de Sanders convaincante s'élance aussi magique sur Sea of Wine, invitation métaphorique au voyage et à la perte de contrôle sur des partitions de piano grandioses. L'ambiance synth-pop eighties resurgit, ensoleillée et vitaminée sur Fun Destruction, en opposition aux mots qui dénoncent un mental étriqué qui ne tient ni poids ni pression. Le tempo electro dégaine des rythmes solides pour finir sur le génial Starlight qui résume l'ambiance cosmique, l'environnement spatial, l'excellence des compositions qui gravitent autour du disque. Teleman prend de l'altitude et propulse des titres qui accrochent, font rêver et collent des étoiles au coeur. L'année 2018 compte désormais dans son top 10 Piggledy Pop le captivant Family of Aliens de Teleman.
TelemanLa pop voluptueuse prend son envol sur Between the Rain avec son piano lumineux et sa basse splendide, à l'unisson. Les éléments naturels, oiseaux, pluie, habillent un texte amère qui parle d'un coeur en plastique avant le somptueux et poétique Always Dreaming, langoureux, secret et intime. Le chant de Thomas Sanders resplendit sur le titre, devenant touchant au fil des mots étoilés d'émotions. La basse groovy de Submarine Life poursuit, en taquinant ses cordes et en ouvrant la marche à une suite d'instruments, claviers mutins, fantastique guitare acoustique, batterie rayonnante sur les effets de voix robotiques créant un cocktail sonore réussi. Twisted Heart poursuit ce tempo déchainé et magnifique appuyé par les guitares électriques pour imager un garçon qui se torture l'esprit parce qu'incompris mais qui devrait se moquer de ce monde au cerveau creux, à l'esprit gélatineux. Ce conseil est continué sur le subtil et mélodique Somebody's Island où la voix de Sanders convaincante s'élance aussi magique sur Sea of Wine, invitation métaphorique au voyage et à la perte de contrôle sur des partitions de piano grandioses. L'ambiance synth-pop eighties resurgit, ensoleillée et vitaminée sur Fun Destruction, en opposition aux mots qui dénoncent un mental étriqué qui ne tient ni poids ni pression. Le tempo electro dégaine des rythmes solides pour finir sur le génial Starlight qui résume l'ambiance cosmique, l'environnement spatial, l'excellence des compositions qui gravitent autour du disque. Teleman prend de l'altitude et propulse des titres qui accrochent, font rêver et collent des étoiles au coeur. L'année 2018 compte désormais dans son top 10 Piggledy Pop le captivant Family of Aliens de Teleman.