vendredi 31 juillet 2020

The Boy Least Likely To

Je parle des géniaux musiciens anglais en 2011 sur Piggledy Pop : "The Boy Least Likely To est un groupe anglais établi à Wendover et originellement créé par le multi-instrumentiste Pete Hobbs et le chanteur Jof Owen. Ils montent dès 2002 leur propre label, Too young to die, pour promouvoir et finaliser eux-mêmes leurs disques, y intégrant Tim Owen, le frère de Jof, qui dessine et s’occupe des illustrations des productions. La première sort en 2003 sous le nom de Paper Cuts, qui marque le début d’une série de singles précédents l’album The Best Party Ever de 2005.



C’est alors que l’on peut découvrir l’entité des The Boy Least Likely To, riche de mélodies pittoresques, comme Be Gentle With Me, Monsters, Hugging My Grudge et son harmonica, My Tiger My Heart, ode à la bd Calvin & Hobbes, toutes ornées de xylophone, de flûtes, de tambourins, de violons, de banjo et guitares. Les B-side réunis sur Best of B-sides en 2009, les ep, les compilations comme Christmas Special de 2010, comprenant des inédits et des reprises telles que Faith de George Mikaël ou encore The One that i want du film Grease, sont à découvrir absolument." 
BoyLeastLikelyToPiggledyPop2011



The Boy Least Likely To revient ce 19 juillet 2020 avec la pépite pop cousue d'or The Wrong End Of A Rainbow compilant et revisitant leurs titres antérieurs en ajoutant aux arrangements des orchestrations de cordes. C'est le cas sur le premier morceau fantastique it could've been me (feat. gwenno) de 2013 saupoudré cette fois d'orchestral pop. Des raretés et nouveautés apparaissent au fil des titres revêtus de nouvelles versions et l'ensemble est un régal pop réussi à savourer en cette période estivale 2020. 



Les fabuleux Boy Least Likely To honorent la France avec une version chantée en français de Hugging My Grudge et ce joli accordéon qui se greffe aux partitions sautillantes titille éminemment ma sensibilité chauvine, assez pour classer le joyeux et jubilatoire The Wrong End Of A Rainbow dans le top des albums 2020 de Piggledy Pop. A vos casques !
BoyLeastLikelyTo

Sleuth

Sleuth
est un groupe de Vancouver qui se revendique comme un gentil gang d'indie-pop, non violent, formé de quatre amis autour de l'auteur-compositeur et guitariste Jasper Lastoria qui crée le projet en solo en 2011 et s'entoure petit à petit de Julian Bowers à la batterie, Oliver McTavish-Wisden aux claviers et Jon Manning à la basse. La première production dreampop nommée Brave Knew Nothing est un magnifique clin d'oeil à la culture cinématographique française et les musiciens se dotent d'un nouveau petit chef d'oeuvre nommé Gold ce 29 mai 2020.



Sleuth dégage une superbe énergie typée et griffée qui peut parfois rappeler la pop bondissante des groupes anglais des eighties comme Orange Juices et en tête de lice The Smiths. Leurs compositions sont lumineuses et s'enchevêtrent variées et oxygénées. L'épanouissement sonore déboule illico avec Flowers soutenu magnifiquement par l'époustouflant Sick Days. Le tempo panaché offert par la batterie et les guitares prend son ampleur avec le chant vitaminé de Jasper. Couldn't Have Been Anybody But You prête à danser avec ses paroles romantiques et son clavier fleuri de notes vives comme sur Uptown Bar et sa rythmique jangle galopante. 



Le somptueux Royal Red qui suit marie une spontanéité élégante à un chant galant sur une mélodie éloquente. Le brio du quartet poursuit sur Somewhere Fast à l'allure grandiose avec ses arrangements twee, rock, proposant une mélopée vrombissante. Le final This Line, coloré de lignes de basse et de guitare alternatives arrive comme un ultime trésor indie râblé montrant un Sleuth à l'horizon garni de signatures et de concerts prometteurs. Gold est un grand coup de coeur Piggledy Pop, un album à se procurer absolument. 
Sleuth

mardi 28 juillet 2020

Comme John

Comme John
est le nom du groupe des deux soeurs auvergnates Claire et Gaëlle Salvat. De leur Puy-de-Dôme, les deux brillantes musiciennes passent les frontières du pays des volcans grâce à leur charme french pop et à leurs mélopées finement ciselées. Les orchestrations qu'elles offrent sont fleuries d'instruments et d'arrangements sur des paroles écrites dans la langue de Pascal. Elles revendiquent leur tempérament 'Francais' sans sourciller. Elles s'essaient à l'anglais sur le premier disque Memories pour revenir à leur langue maternelle sur le formidable Illusion de 2017. Claire et Gaëlle, formées au Conservatoire de Clermont-Ferrand, diplômées en musique classique, assument leurs influences musicales pop comme Abba, Françoise Hardy, Barbara et leur culture française. Elles font un bien fou, elles réussissent à redonner au style french pop des sixties que le monde entier nous envie un panache réactualisé. Car ce serait bien que l'on cesse de vendre uniquement France Gall, Sylvie Vartan, Johnny et Nana Mouskouri dans les bacs 'musique francaise' des Records Shops de New-York, Londres, Berlin, Tokyo et Moscou. 



Illusion ouvre le magnifique volet Comme John déroulant le savoir-faire des artistes : cordes, piano, flûte, composition cristalline, chant aérien et interprétation élégante. Finalement continue de nous combler les oreilles de style et de douceur mélodique brodée de mélancolie poétique et romantique. Piano et guitare s'accordent délicieusement sur Partons demain où les voix galopent pour délivrer un tempo de caractère. L'étranger poursuit le thème du voyage, par bateau, en train, avec le mal du pays soigné par la musique qui ramène les souvenirs, peut-être ceux de Camus ou ceux de celui qui éprouve un déracinement. La guitare accompagne le piano avec un brio sur les mots imagés et colorés de Le mois d'août quand la flûte vibrante et l'ensemble d'instruments à cordes habillent la somptueuse Je me souviens



Le temps, saison qui s' égrène ou aiguille de l'horloge qui trottine, est mis en lumière dans Songe d'été et sa mélodie pop rythmée et arrangée avec une belle dynamique comme sur Si tout va bien, dansante et pleine de notes rafraîchissantes. Un certain équilibre, une vie saine resplendit dans les partitions de L'air aquatique qui apporte une sensation de plénitude qui se retrouve sur Les grands boulevards qui redore le blason de la chanson française. Comme John réconforte quand les médias de seconde zone tentent de nous faire croire que la musique contemporaine française est cette gastro-entérite sonore des banlieues, ce truc sans âme qui rappe les tympans à sang . 
Non, la musique française compte encore de bien belles signatures comme celle de Claire et Gaëlle Salvat qui résistent avec leur don et leur charisme bien trempés. A noter sur vos tablettes, le prochain album de Comme John à paraître le 4 septembre 2020 avec une série de concerts à la clé!

CommeJohn



mercredi 22 juillet 2020

Dawnings

Louise Quinn
et Bal Cook forment le groupe Quinn en 2009 à Glasgow dans lequel joue Alex Kapranos (Franz Ferdinand) puis deviennent un groupe complet nommé logiquement A band Called Quinn. Louise chante, compose, joue de la guitare et Bal, batteur, est aussi producteur et sera d'ailleurs à la production d'artistes tels que Bill Wells, The Pastels et International Airport
Le premier album de 2010 est un album concept composé par Louise et Bal, dont les paroles sont écrites par l'auteur de polars écossais Ian Rankin, pour accompagner le Beggars Opera, un opéra en trois actes de 1728.



Le deuxième album Luss paraît en 2012 après le quatre titres, Jackie, en duo avec le musicien et DJ parisien Kid Loco. Louise collabore souvent au chant sur les albums de son ami Kid Loco.A band Called Quinn comprend alors les pivots Quinn et Cook avec à leurs côtés, Kid Loco au piano et chant, Steven Westwater à la basse, Robert Henderson à la trompette et aux claviers, Bill Wells à la guitare et piano.



La même année en novembre paraît l'album Red Light Means Go, sans Kid Loco mais avec davantage d'orchestrations pop assurées par la même équipe avec en bonus Aly Macrae à la flûte et Colin Train au saxophone. Suivra le disque And Ever Again de 2015 avant que le groupe réapparaisse sous un autre nom en 2017 : DawningsParaît alors un album du même nom fantastique. Passé sous les radars, je le dépoussière car il mérite toutes les attentions. 



Les mélodies ornées de lignes de guitares resplendissantes, le clavier qui tend vers le son d'orgue et de clavecin, la basse et la batterie fondantes, forment sur la voix sirupeuse de Louise des airs pop sixties tantôt atmosphériques, tantôt twee et rock. L'ensemble se glisse dans le répertoire Trembling Blue Stars, Mazzy Star, Red Sleeping Beauty. Le quatuor écossais, Louise Quinn, Bal Cooke, Steve Westwater et Robert Henderson résisteront encore j'espère pour rester dans les starting blocks des concerts comme ceux prévus en mai dernier et annulés. 
Dawnings



lundi 20 juillet 2020

Jonathan Bree

Jonathan Bree
est de retour ce 17 juillet 2020 avec le somptueux album After The Curtains Close. Je suis fan du musicien dont je ne manque pas de rappeler le talent depuis 2014. "Jonathan Bree fait paraître ce 8 juin 2018 son troisième album nommé Sleepwalking. Les cordes que l'artiste néo-zélandais tend sur son arc sont en nylon, en fer et en or. Ses talents multi-facettes font de lui une pierre précieuse de la pop. Fondateur du label Lil'chief Records, le troubadour compose des mélodies pop qu'il arrange et produit avec dextérité. Sa signature réside dans son univers musical plein d'âme et d'identité, inquiétant, psychédélique et soyeux à frémir." 
JonathanBreePiggledyPop2014
JonathanBreePiggledyPop2018



Le langoureux Happy Daze ouvre le bijou de 12 titres de cet été 2020 en déroulant une mélodie absorbante sur des mots sensuels. Les arrangements pop orchestraux de Heavenly Vision sont teintés d'une âme sixties succulente, avant la basse, batterie, tambourin et violons virevoltants de Waiting on the Moment. La voix impressionnante de Jonathan aimante et attire l'attention. Sa tessiture qui rappelle Scott Walker et Pulp offre de l'or aux partitions, comme celle de Princess Chelsea en duo sur Kiss my Lips. La rythmique se fait dodue, nocturne et pleine de désirs sur Until We're Done, quand In the Sunshine fait resplendir les claviers. Meadows In Bloom offre derechef la présence de Princess Chelsea, où les mots pastoraux vont comme un gant au lexique aristocratique habituel de Jonathan Bree. Le tempo nous guide à la manière de Colin-maillard sur Cover your eyes, sur un panache pop cold wave, une âme précieusement chevaleresque. 



La basse brillante balance une pop moelleuse sur Children qui dévoile le manque d'intérêt pour l'auteur d'avoir et d'élever des enfants. Le clavecin opère un virage à 180 degrés sur 69 décrivant les plaisirs de chair avant que No Reminders et son orchestration offensive et aiguisée pour une sorte de déclaration de haine "No I don't want you coming around, And I don't need your sympathy" interprétée avec une tonalité froide dans le chant, excellente et efficace. After The Curtains Close offre une orchestration fabuleuse, une magnifique rythmique pour décrire le thème du vide ressenti par l'artiste une fois le rideau tombé. Comme de coutume, Jonathan Bree nous emmène dans ses morceaux, habités, scénarisés, stylés, dans la musique comme dans les mots. After The Curtains Close est d'une classe et d'une élégance infinie, mettant en exergue son talent et son inspiration toujours vifs et prêts à dégainer. L'album est une pièce incontournable de l'année 2020. 
JonathanBree

vendredi 17 juillet 2020

Emmanuel Tellier

Le jeune aventurier Everett Ruess disparait en novembre 1934 sans laisser de traces dans l’Utah, près du fleuve Colorado et de Monument Valley. Il a alors 20 ans. Ruess était un artiste prometteur, illustrateur et poète, passionné par la nature, explorateur et ami de la photographe Dorothea Lange. Évidemment, sa disparition reste un mystère. Il reste sa correspondance avec ses parents où est détaillé son voyage et qui inspire le film-documentaire entrepris par Emmanuel Tellier. 
Originaire de Tours où il apprend piano, guitare, basse au conservatoire, Emmanuel est journaliste aux Inrockuptibles depuis 1989, puis rédacteur en chef de Télérama en 2006. Depuis le début des années 80, Emmanuel fonde plusieurs groupes Another Country, A Scottish Mosquito, The Pop Ministers, Chelsea, Melville, et en 2009, le quatuor 49 Swimming Pools dont les influences comptent Bowie et le Velvet Underground. C'est avec cette formation qu'il signe en 2018 How the Wild Calls to Me qui nous convie à reprendre le même chemin que le jeune californien, à suivre sa trace en rencontrant des gens passionnés par cette histoire en Arizona et Utah. L'excellent musicien Emmanuel Tellier décide de tourner un documentaire sur le mystère Everett Ruess, qui accompagne cette bande originale, concoctée en amont. Le tout paraît en 2019 sous format DVD et CD. 



Le documentaire nous fait voyager dans l'Amérique des années 30, sous fond de crise, à la recherche du jeune défenseur des indiens et protecteur de la faune et flore, les pieds sur terre et la tête dans les nuages. La Disparition d’Everett Ruess, film et musique, signés Emmanuel Tellier, sortent le 8 Mars 2019. 
Né en mars 1914, à Oakland en Californie, Everett fait ses premiers voyages de découverte de la nature du grand Canyon en 1924 avec sa mère Stella. A 13 ans, il crée une sorte de mini musée dans sa chambre, comprenant une vingtaine de têtes de flèches indiennes puis à 15 ans rêve de devenir écrivain. 

A 16 ans, il entreprend ses premiers voyages en solitaire : Big Sur, Point Lobos, Carmel, Yosemite et poursuit son exploration en hiver 1931, Monument Valley, Grand Canyon, Zion Canyon, Superior, Roosevelt etc. En 1932, sa mère Stella Everett Knight Ruess, participe à la parade et aux danses de la cérémonie d'ouverture des JO de Los Angeles et Everett repart sur les cimes du Canyon en avril avec deux copains avant que ceux-ci le laissent poursuivre seul en mai. En Juillet 32, Everett traverse Kingman, Needles, Mojave, king's canyon, écrit à ses parents qu'il n'envisage pas de revenir vivre en ville. 


Il repart en 1933 sur les traces des Navajo, emmené en voiture par son frère Waldo, entre à l'université où il s'ennuie ferme et s'installe quelques temps à San Francisco où il rencontre peintres, musiciens (de musique classique qu'il aime), fréquente des galeries, des écrivains, et pense de nouveau à reprendre l'aventure de l'exploration vers Escalante et ses sentiers comme Hole-in-the-rock, célèbre par un convoi de pionniers mormons en 1879-80.


15 novembre 1934, le climat est rude, l'endroit non accueillant manque d'eau et après un repas partagé avec deux frères bergers qui trouvent qu' Everett n'est pas assez équipé, il reprend la route seul vers le sud du fleuve Colorado. Ce sera la dernière fois qu'il sera vu vivant. Ses parents ne cesseront de le chercher, organisant des expéditions avec plusieurs cavaliers. On retrouvera les deux mules d'Everett au bord de la rivière Escalante au mois de mars 1935. 

Je conseille ardemment le disque d'Emmanuel Tellier et ses 23 titres, instrumentaux et chansons dédiés à la mémoire du jeune explorateur volatilisé. La Disparition d'Everett Ruess est magnifique. Les mélodies somptueuses et la voix vibrante d'Emmanuel forment un disque émouvant et poétique à l'image du jeune héros, de sa vaillance, sa poésie, son attachement familial et sa sensibilité. Cet album est celui que j'ai le plus écouté en 2019, au top du classement des disques Piggledy Pop. 



mercredi 8 juillet 2020

Mac Miller


Malcolm James McCormick alias Mac Miller est un musicien américain de Pittsburgh qui se fait connaître en 2011 avec son premier album Blue Slide Park . Celui-ci révèle son talent de rappeur, raflant presque la vedette à Eminem. Le deuxième album Watching Movies with the Sound Off paraît le 18 juin 2013. Tandis que le jeune homme produit des mixtapes sous le pseudo Larry Fisherman, le succès et la fougue le mènent à des excès de drogues diverses. Ses histoires sentimentales ne le sortent pas du tunnel ni ses fréquentations musicales. Malheureusement. En 2016, Mac Miller signe Divine Feminine qui évoque sa relation avec une chanteuse américaine. C'est alors que le rappeur se dévoile avec Swimming paru en août 2018, album qui est indissociable du suivant, Circles, les deux peaufinés en Californie avec le producteur de renom Jon Brion, formant un ensemble homogène. Tandis que les artistes travaillent en studio d'enregistrement sur Circles, Mac Miller est retrouvé mort chez lui le 7 septembre 2018 d'une overdose de cocaïne. Il avait 26 ans.


Jon Brion ayant déjà bien avancé le travail de production décide alors de terminer le disque, sachant parfaitement les souhaits et respectant les directions artistiques du musicien disparu. Circles paraît à titre posthume le 17 janvier 2020 et il est magnifique.

Les mots émouvants se dévoilent, Miller dépose ses états d'âme et ses compositions émouvantes qui se mélangent pour offrir ce volet intime, au profil hip-hop et pop soul lumineuse. Circles ouvre le disque avec une douceur mélancolique mais aussi de l'optimisme comme sur Complicated où les synthétiseurs funky gravent une mélopée dansante qui marie modernité et sensibilité. Le gimmick solide de Blue World entraîne et marque un sacré tempo groovy avant les grandioses Good News et I Can see. La mélodie épurée et cristalline de Everybody est à mes oreilles la pépite de l'album empreinte de maturité et de son admiration sans borne pour John Lennon.



Loin du rap, la nouvelle orientation artistique qu'avait engagé l'artiste, plus orchestrée et mélodique, se savoure également sur Woods et Hand Me Downs. On y entend le savoir du jeune homme qui très jeune maîtrisait piano et instruments à cordes avec un don particulier et lyrique. That's on me et ses allures jazzy est étincelant comme l'alternatif Hands ou le sensuel Surf et sa guitare romantique. Once a Day est touchant par le chant délicat et élégant de Mac Miller qui termine son dernier disque. Il commençait à dévoiler son grand talent de mélomane et sa sensibilité réelle. La touche finale de Jon Brion est excellente, admirable dans ces circonstances. Je recommande Circles du regretté et souriant Mac Miller particulièrement captivant.
MacMiller





vendredi 3 juillet 2020

Mike Vass

"Mike Vass est un artiste écossais dont ses terres des Highlands peuvent être fières. Auteur, compositeur, arrangeur, producteur, enseignant la musique, il joue enfant du violon, puis de la guitare et du piano. Il se produit sur scène très tôt avec sa soeur jumelle Ali et remarqués illico, ils remportent le prix du meilleur espoir décerné par le Scots Trad Music Awards. En 2008, c'est l'envolée du multi-instrumentiste. Son opus, String Theory, au nom évocateur, paraît en 2010. Il est suivi du travail à quatre mains avec Ali Vass de Waiting to Fly en 2011 où ils rendent un hommage vibrant à leur ville natale Nairn aux confins des Highlands. 2012 le musicien signe DecemberWell et son titre Doors, époustouflant, écrit pour un quintet de cordes et ensemble de cornemuses, inspiré de l'oeuvre d'Aldous Huxley." MikeVassPiggledyPop2019



In the wake of Neil Gunn paraît en 2014 et déclenche une vague de récompenses par ses pairs. Les compositions renversantes de l'album retracent les écrits du romancier Neil Gunn, figure de proue du mouvement littéraire de la Renaissance Écossaise. (...) Le maestro écossais enregistrera le fabuleux Notes from the boat en 2018, album où il invite une pléiade de compatriotes au chant ou parler. Ce bijou mélodieux trace le sillon à Save His Calm, album de cette année 2019 pour lequel Mike Vass non seulement, compose, joue et écrit des chansons impressionnantes de beauté mais aussi pour la première fois assure le chant.



Enregistré et mixé en mai 2020 quand nous étions emprisonnés entre nos murs, l'ep magnifique Man Alone With Himself est peaufiné et sort ce début juin 2020. Mike Vass, toujours aussi passionné, nous concocte des titres majestueux et imprégnés de sa personnalité. L'artiste fait vibrer sur In the Stream où son violon, son archet, son dynamisme lyrique nous offrent un bol d'air et un titre rythmé. Gorgé de notes alternatives, on danse et virevolte sur Shadow in the Flame construit tel une cathédrale mélodique, avec inspiration, finesse et intelligence. Suit le piano somptueux de Solitary People, ses cordes de violon émouvantes, de guitare délicate, qui nous ont nourri, diverti et réconforté quant au besoin de lucidité pendant l'enfermement de certaines populations.



Le parfum d’antan d’une blancheur médiévale de The Day's Length délivre des ondes musicales d'un autre monde, d'un autre temps, plus spirituel et élégant comme si Mike portait un relai, une flamme artistique, pleins de mémoire et de valeurs. L'orchestration pastorale mêle son savoir classique et celui, aiguisé, de technicien. l'Écossais, généreux, nous a offert des heures de concerts en direct sur les supports médiatiques pendant le temps insensé de réclusion ce printemps 2020 et poursuit les cadeaux avec Man Alone With Himself sur bandcamp pour lequel on peut donner une somme dérisoire et contribuer à sa musique. Il est nécessaire de faire vivre la musique ces temps ci car elle est bridée et en souffrance avec festivals, concerts, opéras, choeurs, toute forme musicale en souffrance et menacée de disparition. Merci d'aider Mike Vass, à mes yeux un des plus grands musiciens de notre époque, qui, comprenant l'urgence à protéger son art, laisse le prix libre. Ce geste compte.
MikeVass

French Cassettes

French Cassettes est un groupe américain de qui apparaît en 2011 sous forme de trio et sous l’impulsion de Scott Huerta qui écrit et compose...