Death Cab for Cutie est un groupe américain devenu symbolique et phare dans le monde de la pop indépendante.
C'est sous l'impulsion de l'auteur-compositeur Ben Gibbard que la formation est lancée en 1997 avec une première cassette audio, indiepop à souhait : You Can Play These Songs with Chords.
Ses chansons gagnent illico une belle renommée et le musicien se met en quête de musiciens pour former un groupe et jouer sur scène. C'est alors la rencontre avec Chris Walla, pas encore connu à l'époque.
Les voilà en voie de gloire dès 2008 avec le titre I Will Possess Your Heart qui décroche les meilleures places dans les diffusions télé et radio.
A partir de 2010, Death Cab' sera souvent nominé aux Grammy Awards, meilleur groupe ou meilleur album, la profession les salue. Les musiciens de Seattle depuis 1998 ont signé l'opus Built to Spill, puis We Have the Facts and We're Voting Yes en 2000, suivi de The Photo Album en 2001, Transatlanticism arrive en 2003, Plans en 2005, Narrow Stairs en 2008, Codes and Keys (revu et corrigé, inspiré par The Cure) en 2011.
Bien que les deux principales personnalités Gibbard et Walla se séparent momentanément pour travailler à leurs projets solo entre 2012 et 2015, ils reviennent avec l'album Kintsugi (art japonais), suivi en 2018 de Thank you for Today.
En 2020, Death Cab est toujours là. Paraît l'ep Blue et l'ep Georgia comprenant des reprises de REM, Cat Power, Neutral Milk Hotel et TLC pour annoncer le nouvel album Asphalt Meadows en 2022, paru en vinyle version acoustique en 2023.
Le magnifique disque est plein d'énergie, de cette fibre pop rock progressif et mordante, à l'image du groupe présent depuis plus de vingt ans.
Chaque année depuis 2009 à l'approche du Tournoi de Roland Garros, je me délecte du titre de Dent May, God loves you Michael Chang, titre issu du délicieux album The good feeling music of dent may & his magnificent ukulélé sorti en Février 2009. L’ambiance qui règne dans cette chanson est prompt au style du tennisman et démontre que Dent May est un artiste ovni craboté d’un extra-terrestre de la pop, apparu un jour de 2008 sur les berges du Mississippi.
Subtilement comique et charismatique, l'artiste se distingue depuis 15 ans par son ukulélé et sa griffe sunshine-pop. Un peu crooner, roi de l’autodérision, il chante comme un équilibriste sur son vibrato stylé années 60, un collier de fleur hawaien autour du cou.
Peu étonnant de lire dans sa biographie qu’il a étudié à la NYU Film School. Chacun de ses titres forme une sorte de court-métrage avec des paroles très imagées qui se lient à la musique habillées de cordes et de cor. Dent May est un romantique loufoque et charmant doté d’un talent phénoménal de composition et d’interprétation.
Le gentleman pop déménage en 2011 d'oxford dans le Mississippi pour poser ses bagages en Californie. C'est à Los Angeles que Dent May signe le single Fun la même année, puis l'album amoureux Do Things en 2012, sunshine, disco, saccharine pop, toujours blindé d'humour et d'harmonies sixties ciselées. Suit en 2013 l'autre pièce majeure Warm Blanket, composée et interprétée par le multi-instrumentiste américain.
En 2016, le missile pop Face Down In The Gutter Of Your Love parait et montre un Dent May haut en couleurs, se donnant dans la composition, l'instrumentation et le chant.
En 2017 le sublime Across the Multiverse paraît, comprenant de la veine de Harry Nilsson et de Brian Wilson, ajoutée à l'esprit drôle, aux paroles imagées et aux harmonies de cordes et de cuivres. L'introduction du disque avec Hello Cruel World offre un coup de projecteur sur l'effet assommant des médias, des écrans hypnotisants.
En 2020, l'artiste ne lâche pas la bride et offre derechef un album souriant et sucré : Late Checkout. Plein et rond de sentiments, d'humour et de distance au superficiel des évènements, les harmonies sont réjouissantes et invitent à s'éloigner de l'actualité qui à son sens est délétère.
Dent May signe un fort bon Late Checkout garni d'un tempo funky et en route pour un prochain album, nous concocte en mars 2022 le single Crying Laughing sculpté de synthétiseurs scintillants et prometteurs.
Sally Mary Russell est une auteur, compositeur, interprète australienne qui se produit de 2000 à 2009 sous son nom d’artiste New Buffalo. Sally Mary tombe dans la marmite de l’indie-pop en 1992, monte son premier projet power pop Lustre 4, rencontre Ben Lee lors d’une soirée anniversaire ( étant nés tous deux le 11 septembre), participe à l’écriture de chansons pour le groupe Bowers jusqu’à ce qu’elle se lance en solo avec New Buffalo.
Elle écrit, arrange et produit son opus The Last beautiful Day puis son album sophomore Somewhere, Anywhere en 2007, année durant laquelle ce disque est nominé aux ARIA Music Awards, tandis qu’elle remporte parallèlement un franc succès avec son titre 1234 co-écrit avec Feist.
C'est en 1999 qu'elle rencontre Darren Seltmann, leader du groupe The Avalanches, pour qui elle chante dès leur premier album Since I left You. Contrairement au titre, ils ne se quittent plus et se marient en 2003. New Buffalo devient simplement Sally Seltmann, qui devient maman d’une petite Judy et continue d'être prolifique, douée et inspirée.
Insatiable, la demoiselle travaille sans relâche et ses amitiés pop l’amènent à chanter en 2005 avec le suédois Jens Lekman, avec Feist, signe une superbe reprise de Crowded House, met en place en 2011 un nouveau un trio de filles, Seeker Lover Keeper, avec Sarah Blasko et Holly Throsby, écrit et chante avec Architecture in Helsinki ou encore Broken Social Scene. En 2010, les mélodies pop, le chant sucré, les textes poétiques signés cette fois de son nom Sally Seltmann reviennent sur l’album de 12 titres Heart that’s Pounding où l’on retrouve Mark Monnone des Lucksmiths aux percussions sur Dream About Changing. Le disque compte la participation de Jens Lekman, Ned Collette, Gus Franklin des Architecture in Helsinki et son mari Darren.
Tandis qu’elle part en tournée en 2012 avec Bon Iver, elle crée un nouveau projet et album Alphabet Botanical, comprenant des duos avec Ben Lee et Bon Iver. Magnifiques et mélodieuses, les pépites pop que sait si bien inventer Sally Seltmann sont folk électro-pop et chamber-pop.
Le second album de 2012 signé Sally Seltmann, Hey Daydreamer, offre pour la première fois l'apparition de sa fille Judy aux synthétiseurs, batterie et aux percussions pendant que Darren est aux commandes : producteur, arrangeur et à la programmation. Sally compose les 11 morceaux, orchestrés avec une pluie d'instruments. Il y a donc, de la harpe, de la clarinette, du saxophone, de l'orgue, du trombone, de la trompette, de la flûte, et la musicienne assure elle- même et arrange parfois aussi seule la batterie, les guitares, le piano, mélodica, la basse et quelques claviers, en bonus du chant toujours merveilleux et raffiné. Ses textes truculents dans une veine narrative ou intimiste nous embarquent facilement, collent le sourire aux lèvres. L'auteur a de l'humour. Sa fantaisie resplendit dans ses textes sagaces pour créer des ambiances, peindre des décors comme sur Billy avec sa virevoltante rythmique.
Sally assure des tournées jusqu'en 2014 tout en composant et honorant avec son mari la commande de la bande musicale The Letdown. Le titre Dancing in the Darkness sera utilisé pour la scène phare de la série.
En 2017, la musicienne ne freine pas son rythme de travail en parachevant son livre. Car dévoilant une autre corde à son arc, Sally Seltmann écrit et signe son premier roman en 2018, Lovesome, qui récolte des récompenses, divers prix de la littérature australienne. Son récit évoque la vie d'une jeune femme dans les années 90 qui travaille comme serveuse dans un restaurant français de Sydney pour gagner sa vie. Travaillant la nuit, elle pratique sa passion le jour : elle peint. Plein d'humour et d'énergie, le romantisme des pages invite à redécouvrir l'usage des cabines téléphoniques et des magasins de disques du siècle dernier avec une belle joie de vivre reflétant parfaitement la riche personnalité de Sally Seltmann.
Le 21 octobre 2021, le couple Darren et Sally Seltmann sont nommés à l'ARIA Award (Award australien) pour la meilleure musique de la série The Letdown et signent ensemble en octobre de la même année le superbe Rise up Song à l'âme sixties.
Il y a un an, en août 2022, l'étoile Seltmann revient avec dans sa besace le disque Early Moon. Les 10 titres griffés de la signature de l'auteur-compositeur et ornés de sa voix, son style, sont fidèles à son talent habituel. Comme sur Table for one, on retrouve des harmonies indie-pop, électro-pop, garnies de cuivres et de cordes de guitares sur Female Pied Piper, de notes délicates de piano sur Night Bird. Les paroles ont été écrites en chorale avec les Cary Brothers, poétiques et imagées, comme sur Fill my senses qui termine l'écoute de Early Moon. Les métaphores et les mélodies de l'album sont composées pour apporter un hommage à nos anciens.
Sally Seltmann continue de tendre ses cordes et l'écrivain musicienne qui ne compte pas lâcher ses passions nous offre le single Your Energy en mars 2023.
L'artiste irlandaise qui a posé ses bagages à Glasgow depuis des années, offre en mars 2018 son premier album aussi goûteux qu'une barre glacée pop, Sunday Best. Le disque magnifique offre une pensée positive pour ceux qui ont perdu un amour en chemin et des options optimistes sur des partitions pop entêtantes, dansantes et enjouées. Le don d'auteur-compositeur de mademoiselle Ffion est éclatant. Son producteur et arrangeur Jamie Savage y fait un travail d'orfèvre et autour de Martha à la guitare, clavecin, clavier et chant, ses musiciens Lewis Orr à la batterie, Craig Angus à la guitare, Niall Morris à la basse mettent du coeur flamboyant à l'ouvrage.
Le 14 août 2020, mademoiselle Ffion signe un deuxième véritable petit bijou pop, élancé et modelé, Nights To Forget.
Signant chez nos amis écossais du label Lost Map Records situé à Isle of Eigg, Ffion pond des titres potelés qui revisitent les sixties et donnent envie de danser, de claquer des doigts. Les mélopées ramènent à l'esprit des groupes de filles d'antan (de vraies musiciennes, pas des poules tenant un micro) des années 60, des biker girls garage-pop, comme les Gingerbreads, Mam'selles, The Belles ou les The Shangri-Las.
Martha de son vrai nom Claire Martha Ffion McKay compose, joue de la guitare et chante, accompagnée de Dave Frazer multi-instrumentiste et producteur, de Pete MacDonald au trombone et d'Ali Hendry à la trompette. Nights To Forget, nominé comme meilleur album de l'année 2021 au Scottish music Award est un chapelet de textes fins et délicats, interprétés avec justesse et musicalité, aux harmonies dansantes de qualité drapées de la personnalité rayonnante de Martha Ffion.
Aux amateurs de Catholic Action dont je fais partie, l'excellent leader Chris McCrory apparaît avec Martha Ffion dans la vidéo Take Your Name et le régal se fait pérenne.
Voici Martha Ffion en selle en juin 2023 avec le sublime album The Wringer qui signifie 'essoreuse'. Également titre de la chanson qui ouvre le disque The Wringer parle de soutien immarcescible entre deux êtres. Rock, pop, énergique avec un brin de sunshine pop, les chansons sont enregistrées en direct au studio de Rathfriland en Irlande. Les conditions offrent un résultat plein de peps et de sonorités boisées.
Le chant de l'artiste a du collier, feutré et naturel. Les harmonies sixties sont alternées avec quelques notes indie élégante sur Gentle et du boogie dans le moog de Chances.
Le fabuleux morceau Friday Night at the Lexington est à mes oreilles, musicalement, techniquement, plein d'âme, comme Taxi qui boucle l'écoute, comblée. Bravo au label Lost Map records de promouvoir un si beau saut de l'ange en live, émouvant et réussi.
Alexandre Rochon est un personnage dans le paysage pop français et son nom restera dans l'histoire de la musique indépendante. Fondateur du Delano Orchestra, le musicien auvergnat œuvre pour la culture musicale depuis des années. Ami de Jean-Louis Murat, il l'accompagne sur scène avec son orchestre de musiciens et travaille aux arrangements du disque Babel, entre autres.
Alexandre travaille main dans la main à la programmation de la salle de concert de Clermont Ferrand, la Coopérative de mai. Parallèlement, il signe et produit de nombreux projets, groupes, musiciens en créant et conduisant son label Kütu Folks Records. Les français l'ignorent mais ce label Kütu fondé en 2006 est connu dans le monde entier par les amateurs de pop, Alexandre ayant travaillé comme un orfèvre à la réalisation de son label.
Le Delano Orchestra, composé d'Alexandre Rochon (guitare, banjo), Julien Quinet (trompette), Guillaume Bongiraud (violoncelle), Matthieu Lopez (guitare électrique), Christophe Pie (batterie), Thomas Dupré (basse), signe quatre albums : A Little Girl, a Little Boy, and All the Snails They Have Drawn (2008), Will Anyone Else Leave Me (2009), Now That You Are Free My Beloved Love (2010), Eitsoyam (2013), Nibtu (2016). Avec Jean-Louis Murat, paraît Babel (2014) et avec l'écrivain Philippe Toussaint, la conception du spectacle "Cycle de Marie".
Alexandre Rochon avant de créer son label et de conduire le Delano Orchestra, est diplômé de Droit du patrimoine historique et culturel. En 2021, il est récompensé pour toute sa belle énergie et générosité depuis des années en devenant directeur de la Scène de musiques actuelles (Smac), nommé au poste par le ministère de la culture.
L'artiste auvergnat peut ainsi poursuivre son ouvrage pour le bien de la musique actuelle française.
Maestro à la production musicale, à la réalisation de vidéos musicales, à la direction de son label musical, Alexandre est avant tout un artisan. Véritable musicien et grand mélodiste, c'est sous le pseudonyme Alexandre Delano qu'il nous offre en mars 2017, le magnifique album " l'eau" et en juin 2021 suit le grandiose "Ven Ven Ven". Chantées en français, ses chansons sont modelées comme des pierres précieuses pop. Elles font voyager et rêver, en comblant nos oreilles d'harmonies délicates, progressives et alternatives. Trompettes, piano, guitares et banjo accompagnent les titres qu'Alexandre, inspiré, interprète avec une classe infinie. Les dix chansons sont chacune somptueuses, stylées de mots choisis sur des partitions chamarrées.
Ven Ven Ven d'Alexandre Delano est d'ores et déjà mémorable.
Andy Shauf est un auteur-compositeur canadien. En 2012, il signe un premier EP nommé Sam Jones feeds his demons, dévoilant un univers musical émouvant, extrêmement mélodique, dans le sillage de Harris Nilsson et d'Elliott Smith tissant avec brio un scénario dans chacune de ses chansons . Multi-instrumentiste, l'artiste compose, chante et joue de la guitare, du piano, de l'harmonica, de la batterie, du banjo, de la clarinette. Les ballades pop envoûtantes sont construites d'une façon alternative sur sa voix magnifique. Les cordes et les cuivres sont mélangés subtilement et l'orchestration délicate accompagne des textes d'une douceur infinie.
En février 2015 paraît l'album, simplement fantastique The Bearer of Bad News.
Ses 11 titres sont des scènes de vie, chantées avec beaucoup de charme et d'âme, arrangées finement avec une pléiade d'instruments, dosés, voltigeants, gracieux. Andy est autant brillant avec un instrument comme avec un stylo. L'orfèvre mélodiste travaille sur toute la chaîne de la création, du papier à l'instrumentation, à l'interprétation et la production ayant enregistré seul ce premier album dans la maison de ses parents.
Mai 2016, tout en déménageant à Regina, Andy Shauf compose son deuxième album The Party qui sera enregistré en studio et qu'il peaufine seul en jouant tous les instruments, à l'exception des cordes, assurées par Colin Nealis.
La constance dans l'inspiration et la qualité est de retour en janvier 2020 avec The Neon Skyline. Une fois de plus, le leader du groupe Foxwarren dont je conseille hautement l'album de 2018, un des meilleurs disques du siècle, est époustouflant. The Neon Skyline est écrit, composé, mixé, arrangé, produit Andy Shauf qui éblouit au chant et à tous les instruments qu'il assure derechef avec un brio inouï.
Andy Shauf nous comble en novembre 2020 en signant le somptueux single You Slipped Away qui présage du quatrième album Wilds en septembre 2021.
Le grand magicien originaire de Regina signe ce mois de février 2023 un objet brillant de 12 titres nommé Norm. Le disque est une beauté du début à la fin. Guitare, orgue, clarinette, batterie, ses instruments de prédilection zigzaguent fabuleusement pour fleurir des harmonies solides. Les thèmes des yeux, de la vue, de la lune ou du lever du soleil, du cinéma et de la lumière se marient sur des paroles amoureuses. Les tonalités fines de piano alliées à la basse et au chant merveilleux d'Andy Shauf alternent avec le tempo de la batterie. Le Canadien est subtil d'idées et d'originalité dans la création comme dans l'exécution. L'album Norm est celui qui se distingue par sa douceur et sa résonance duveteuse, fort précieux, comme tous les autres bijoux signés Andy Shauf.
Still Corners est un duo composé de la chanteuse anglaise Tessa Murray de l'auteur compositeur américain et multi-instrumentiste de talent Greg Hughes. Le groupe basé à Londres est depuis 2007 formidablement actif et inspiré, sans cesse à surprendre et régaler. En novembre 2019, l'orfèvre Hugues nous comble avec l'EP de deux titres Live in Studio pleins de notes harmonieuses et le 22 janvier 2021 de l'album somptueux The Last Exit.
Pour les amateurs des Mazzy Star, Memoryhouse ou en moins cintré shoegaze et plus pop sixties Sinatra & Hazlewood ou She & Him, les Still Corners siéront à ravir. La voluptueuse voix de Tessa Murray volette majestueuse sur les compositions sensuelles et si solides quant aux arrangements progressifs de Greg Hugues, un maestro ingénieur et producteur qui assure l'écriture mais aussi la guitare, les claviers, la basse et la batterie. Le texan aux doigts en or a également une inspiration épatante et charismatique.
Depuis le premier album de 2008, Remember Peppers, les deux artistes poursuivent l'aventure musicale, constants et convaincants. Suite à l'excellent single Heavy Days de septembre 2021, garni de tempo avec son tambourin et ses guitares, puis le récent single plus mélancolique et doux qui évoque une séparation, paru en février 2022, un tout nouvel album de reprises remasterisées paraît ce 15 mars 2023, fêtant les 10 ans du groupe. Cette panoplie de titres magnifiques Strange Pleasures marquant la première décade des Still Corners est à posséder dans sa discographie de poppeux perfectionniste. Et pour les poppeux voyageurs, les Satill Corners sont en concert jeudi 24 août à Vevey en Suisse.
Tuzeint est le pseudo du musicien de Mexico, Enrique Toussaint. Également producteur de son projet musical mis en place en 2016, Tuzeint explore avec dextérité des arrangements oscillant entre les genres soul, jazz et r&b.
Enrique offre un ep somptueux le 26 février 2021 nommé 23, EP comprenant six titres subtilement produits, joués et interprétés. La finition sonore est impressionnante de qualité tout comme son travail de création, inspiré et fleuri.
Tuzeint a un don inné pour maîtriser ses mélodies parsemées de cuivres et d'instruments variés en y ajoutant son timbre de voix groovy et swing. La sensualité des notes de piano et la production si soignée font alliance sur l'EP 23. Le musicien, guitariste, pianiste et producteur est impressionnant.
Tuzeint poursuit son travail d'orfèvre cette année 2023 en offrant un album écrit dans sa langue maternelle : Raixes. L'ambiance musicale devient naturellement plus ensoleillée et mexicaine, ornant les compositions d'instruments traditionnels. L'ensemble est une réussite structurée avec du panache et de la personnalité. Aux oubliettes le R&B et viva la bossa, les harmonies sud-américaines! Les trompettes et la langue mexicaine si chantante, le naturel maîtrisé dans les mots et l'instrumentation touche davantage les émotions.