dimanche 19 novembre 2017

Le parapluie

Le parapluie n'est pas un groupe de pop mais un objet portable qui comporte une canne et un dispositif à baleines. Son existence remonte à la Grèce antique. 
Les ombrelles fleurissent plus tard à Rome pour se protéger du soleil. Objet précieux, n'a pas une ombrelle (ombrello en italien est une petite ombre) qui veut. Le mot grec "para" signifie "se protéger contre" et le nom "pluie" vient du mot latin "pluvia".



Le parapluie est surtout utilisé en France dès le début des années 1620. Contrairement à la légende, nos cousins gentlemen anglo-saxons, l'adoptent un siècle plus tard. Jusqu'à la fin du 18ème siècle, c'est en France que l'ombrelle qui sert autant pour le soleil que pour la pluie, connait un grand essor. C'est encore un français, Jean Marius, qui invente le parapluie pliable en 1705. Toujours côté français, la fabrication des parapluies est à son apogée en 1850 en Auvergne, à Aurillac et outre-Manche, c'est à Sheffield que Samuel Fox confectionne le premier l'instrument, vers la fin du 19ème avec peine car le dédain des anglais pour le parapluie est tenace très longtemps.



Des ébauches de parapluie existent en Auvergne dès le moyen-âge où les dinandiers travaillent des morceaux de cuir pour les poser sur du bois des forêts cantaliennes. Au fil du temps, des passages des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, qui rapportent ce cuir aux auvergnats, ceux-ci iront même jusqu'en Espagne vendre des chevaux pour rapporter des toiles de coton. L'ombrelle se transforme en parapluie. Anne de Bavière le démocratise en 1712 et lance la mode dite des «parisiennes». Le parapluie est chéri en France, à Paris, où éclosent les premiers ateliers. On lui porte une bien belle attention quant à sa manipulation et à son entretien. Différents matériaux l'habillent au travers du temps, taffetas huilé, alpaga, dentelle, coton, soie et pour les cannes, du hêtre, du chêne, du charme, châtaignier et acier trempé pour le U de Paragon en guise de fanon de baleine.

Dans la capitale les parapluitiers s'activent dans leur travail artisanal, du fait main appuyé par celui des raccommodeurs. Légers ou résistants, les ombrelles, les parapluies, les parasols sont en demande pour plus d'élégance, de luxe, de fantaisie et bénéficient d'une grande popularité au sein de notre pays du 18ème à la fin de la seconde guerre mondiale. La parasolerie depuis perd de son panache en adoptant le polyester et des matières plastiques. Les pépins perdent de leur peps.



Il reste en France cinq ateliers de confection de parapluies. Ces métiers font partie intégrante de l'identité, de la culture française et ne doivent pas disparaitre. Du parapluie 'Paris sous la pluie' de Gustave Caillebotte, du 'Femme à l'ombrelle' de Claude Monet à celle qui flotte dans votre verre à cocktail, tout bon foyer français qui se respecte a son parapluie. ParapluieParis est une marque française qui résiste faisant encore à la main des objets magnifiques, la parasolerie Heurtault dans le XIIème, les deux fabricants aurillacois Maison Piganiol et Sauvagnat, Guy de Jean à Versailles, sans oublier feu Le Verel de Lyon, la marque 'parapluie de berger en France' de Pau et bien sûr, les ateliers de Cherbourg qui brillent d'excellence. Avant le film de Jacques Demy de 1963, Les Parapluies de Cherbourg, il n'y avait aucun parapluie à Cherbourg. Le succès du film a fait naître l'idée à Jean-Pierre Yvon d'installer des ateliers de fabrication en 1983 pour in fine déposer en 1986 la marque 'Le Véritable Cherbourg'. Y naissent des parapluies 'made in Cotentin' de matières nobles, de tissus luxueux, de manches en bois portant les armoiries de la marque.







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