Burying The Dead sort le 15 janvier 2010, signé par Richard McGraw, auteur-compositeur new-yorkais. McGraw n'en est pas à sa première production, c'est son cinquième disque. Burying the Dead, sorti sur un petit label Non-Utopian qui est loin d'utiliser l'artillerie lourde promotionnelle, édité le jour du décès de Vic Chesnut, fait déjà le tour de la planète en remportant un franc succès. C'est légitime et mérité car c'est un objet magnifique de fond en comble.
De la veine de Wainwright, Dylan, Donovan, Will Oldham, Nick Cave, certains s'accordent pour dire que McGraw est le nouveau prophète du genre et que Burying the Dead de 2010 et Popular Music de 2012 sont des pièces majeures de son répertoire.
La pochette de Burying the Dead est représentée par un dessin de Kevin Sprouls, célèbre portraitiste et créateur du style pour le Wall Street journal. Au côté de Richard McGraw, il y a le Brooklyn Philharmonic, des invités comme Baird Hersey + Prana, ensemble vocal qui a officié déjà avec les Talking Heads, Joni Mitchell etc.. et à la direction artistique des noms comme Jay Foote des Welcome Wagon et Diane Birch, pianiste américaine qui sort un superbe opus en 2009, Bible Belt.
Brillamment entouré, Richard McGraw offre une reprise de The Faith de Leonard Cohen dont il est clairement l'héritier, Chelsea Hotel et My life, magnifique titre de Billy Joel, sont revisités avec l'amicale collaboration de Jay Foote, également arrangeur et producteur de Sufjan Stevens, entre autres.
Sur une trame lyrique conduite par les violons, violoncelles, accordéons, Wurlitzer, banjo, l'atmosphère folk règne et c'est la guitare de McGraw, profonde, grave, vibrante qui mène la danse. Un peu alt-country comme sur On our Knees et son banjo flamboyant, parfois pop alternatif, Burying the Dead est aussi porté par les textes poétiques, riches de métaphores, et la voix habitée de Richard McGraw. Son chant, fulminant de maturité et de sincérité, convainc et touche.
Il y a du génie et du brio dans Burying the Dead, comme dans Popular Music qui sont des albums à déduster absolument.
richardmcgraw.bandcampDe la veine de Wainwright, Dylan, Donovan, Will Oldham, Nick Cave, certains s'accordent pour dire que McGraw est le nouveau prophète du genre et que Burying the Dead de 2010 et Popular Music de 2012 sont des pièces majeures de son répertoire.
La pochette de Burying the Dead est représentée par un dessin de Kevin Sprouls, célèbre portraitiste et créateur du style pour le Wall Street journal. Au côté de Richard McGraw, il y a le Brooklyn Philharmonic, des invités comme Baird Hersey + Prana, ensemble vocal qui a officié déjà avec les Talking Heads, Joni Mitchell etc.. et à la direction artistique des noms comme Jay Foote des Welcome Wagon et Diane Birch, pianiste américaine qui sort un superbe opus en 2009, Bible Belt.
Brillamment entouré, Richard McGraw offre une reprise de The Faith de Leonard Cohen dont il est clairement l'héritier, Chelsea Hotel et My life, magnifique titre de Billy Joel, sont revisités avec l'amicale collaboration de Jay Foote, également arrangeur et producteur de Sufjan Stevens, entre autres.
Sur une trame lyrique conduite par les violons, violoncelles, accordéons, Wurlitzer, banjo, l'atmosphère folk règne et c'est la guitare de McGraw, profonde, grave, vibrante qui mène la danse. Un peu alt-country comme sur On our Knees et son banjo flamboyant, parfois pop alternatif, Burying the Dead est aussi porté par les textes poétiques, riches de métaphores, et la voix habitée de Richard McGraw. Son chant, fulminant de maturité et de sincérité, convainc et touche.
Il y a du génie et du brio dans Burying the Dead, comme dans Popular Music qui sont des albums à déduster absolument.