lundi 30 avril 2012

The Postmarks

Les Postmarks, loin d’être plats comme des timbres poste, cravachent et galopent dans l’univers de la pop et l’arrivée de leur deuxième album Memoirs At the End of the World le 25 Août 2009, n’a rien de testimonial. Le groupe  produit pour son disque éponyme de 2007, déjà solide et prometteur. Les médias en raffolent, la presse fait des ronds de jambe et un fan pas anonyme, Andy Chase, du groupe Ivy, leur propose en 2008 ses studios d’enregistrement et le label (Unfiltered) qu’il dirige pour signer le deuxième album. By the Numbers parait et contient 12 fabuleuses covers, reprenant Blondie, Jesus and Mary Chain’s, Ride, Astrud Gilberto, Bowie, Cure, Ramones, Byrds etc. Quelques mois et quelques scènes plus tard, les Postmarks accompagnent Album Leaf, Múm, Les Apples in Stereo et les New Pornographers.
La particularité des Postmarks est en la jolie personne de Tim Yehezkely, qui écrit et compose les chansons avant de leur prêter sa voix. Le chant de Tim est sensuel et sucré, ramenant une vague sixties de Nancy Sinatra et Burt Bacharach soupoudrée d’une sonorité mutine pop de Camera Obscura et des Concretes. La composition des titres et les arrangements se font à six mains avec Christopher Moll et Jonathan Wilkins, qui avec la chanteuse leader Tim, forment la pierre angulaire Postmarks. Le trio aime le thème du cinéma, d’ailleurs leur album sonne comme une Bande Originale de film qui se rapproche de l'esprit de la BO du film CQ. Les 13 titres de ce superbe cd sont bons et beaux. Il y a du bossa, du grandiloquent sur des orchestrations fonceuses d’orchestre symphonique échaudé, des mélodies somptueuses au rythme chaloupé. Les trompettes, le sitar, les guitares s’accordent pour dessiner un genre pop baroque et ambient grandiose. L’opus No One said This Would Be Easy est fulgurant d’efficacité, d’emblée les paroles et les archets ravivent les airs de John Barry ou de Bill Conti. Suit My Lucky Charm, illustrant là encore un domaine cinématique du style de Mancini ou de Morricone. Dans la même veine, le morceau All you ever Wanted est comme le décrit Tim “épique” révèlant une collection surprenante de sons comme une pierre précieuse à multiples facettes musicales. Go Jetsetter est un véritable bijou tubesque pop,groovant sur les flûtes et le clavecin. Le savoir-faire des Postmarks est amplement perceptible avec Gone et la fabuleuse basse de Brian Hill, le piano de Jeff Wagner, deux nouveaux venus dans le groupe, conclut l’écoute comme en générique de fin alliée à la voix de Tim, posée, suave, mémorable. PostmarksSite

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