Simone White illumine la pop de son timbre de voix folk et de ses mélopées jouées à la guitare electro-acoustique. Elle a quelque chose d’inné, un don pour composer les mélodies qui enchantent, entêtantes, et qui s’écoutent sans modération.
Cette jeune auteur-compositrice d’origine hawaienne qui grandit au sein d’une famille d’artistes, père sculpteur, mère chanteuse, grand-mère artiste de music-hall, grand-père poète et une tante compositrice de chansons pop, tient aussi ses influences variées aux villes qu’elle a habitées, Londres, Los Angeles, Paris et New-York. C’est en 2000, après avoir appris tardivement à jouer de la guitare qu’elle se lance seule dans des petits clubs new-yorkais.
Elle sort son premier album The Sincere Recording Company Presents en 2003. Puis il y a en 2004 une série de rencontres magiques, sa carrière prend un autre virage, un autre visage. Elle rencontre cette année là, à Nashville, Mark Nevers qui est le producteur de Calexico, Will Oldham, Silver Jews, et Lambchop puis enregistre sous sa houlette I Am The Man qui séduit de suite Damon Albarn le leader du groupe Blur qui dirige le label Honest Jons et lui propose sa signature. Le titre The Beep Beep Song sera repris dans la publicité pour Audi et tandis que Simone White joue à New-york ou à Berlin, participe à des festivals au Royaume-Uni et au Japon, les journaux l’acclament en publiant d’excellentes critiques lors de ses tournées avec des groupes comme Nouvelle Vague, Alela Diane, Teitur, Stephen Fretwell.. etc.
Ne vous y trompez pas, elle vit la plupart du temps au vert en Californie et aime tout autant jardiner, s’occuper de son étang et de ses citronniers que de jouer sur scène.
En 2009 sort son troisième album, Yakiimo, toujours chez Honest Jons. En 2010 et 2011 elle accompagne Andrew Bird en tournée.
Alors qu’elle prépare son quatrième album Silver Silver qui devait sortir en Octobre et sera prêt (touchons de la peau de singe) en Février 2012, Yakkimo est à découvrir pour fleurir vos soirées d’hiver de nobles particules sonores. Les textes voltigent entre la nostalgie et l’éspèrance, une voix intense et mélancolique pour offrir l’ambiance folk rétro sur des arrangements délicats de flûte, violons, guitares, cuivres et piano. L’intimité et la douceur sont de mise. A l’écoute des trois albums, stylés et habités d’une ou plusieurs âmes, l’ensemble pourrait former une bande originale d’un film romantique des fifties tourné au coeur de Manhattan...
SimoneWhite