mardi 23 août 2011

Farewell Drifters

Les Farewell Drifters vivent à Nashville depuis qu’ils ont décidé de se vouer professionnellement à la musique, moment qui correspond à la sortie de leur opus en juin 2010, Yellow Tag Mondays. A l’origine ce sont les frères Joshua et Clayton Britt, du Kentucky, avec Zach Bevill, de l’Illinois, qui forment le groupe en 2007. La même année, le violoniste et flûtiste Christian Sedelmyer, venant de Pennsylvanie et le bassiste Dean Marold, du Colorado, intègrent la formation. Avec des parents musiciens, les frères Britt grandissent en jouant tous deux du piano, de la guitare, de la mandoline et du banjo. Zach Bevill qui est guitariste depuis ses 13 ans, apprend le piano dès ses 6 ans. Quant à Christian Sedelmyer, multi-instrumentiste, c’est du violon qu’il apprend à jouer à l’âge de 5 ans, comme Dean Marold immergé dans un milieu musical depuis toujours.
Du haut de leurs vingt ans, les Farewell Drifters sont un groupe harmonieux. Il règne dans la troupe un esprit de famille, une réelle amitié, une grande collaboration artistique où chacun tient son rôle tout en s’inspirant mutuellement. Ce sont des virtuoses qui enregistrent des disques majestueux, mais ils sont également charismatiques sur scène, maîtrisant les instruments et les conditions du live. Nashville devient une source d’inspiration ainsi que leurs expériences sentimentales.

En juin 2011, Farewell Drifters brillent avec leur album Echo Boom. L’ensemble de leurs chansons folk, pop, ont une trame bluegrass country sous des textes réalistes, lyriques, voire romantiques. Les thèmes évoqués sont les médias, la sournoiserie, le superficiel des amitiés et du relationnel dans les sites de liens sociaux du net, dans Punchline, la religion, l’amour dans Heart of Slave, ou le sentiment est décrit comme une fleur dans le titre métaphorique Roses.
Leur amitié transperce les morceaux, l’unité fait rayonner le groupe.



Les harmonies coulent et glissent avec le chant en chorale des 5 musiciens. Ils sont influencés par Bob Dylan, les Byrds, Pet sounds des Beach Boys. Ils aiment aussi Simon & Garfunkel dont ils reprennent The Only Living Boy in New York en titre bonus sur Echo Boom version vinyle et les Beatles avec For No One qu’ils reprennent dans l’album Yellow Tag Mondays ; Leur style oscille, de manière surprenante pour d’aussi jeunes musiciens, entre le folk country traditionnel, employant une pléthore d’instruments acoustiques et des mélodies ensoleillées conformes à la pop sixties qu’ils savourent sur des vinyles. C’est la voix sucrée de Zach Bevill qui porte gaillardement les textes, se lie aux autres voix belles et limpides. Le chant est energique et la rythmique entrainante. La basse de Dean Marold swingue avec la mandoline de Joshua Britt, alors que le violon et la flûte de Christian Sedelmyer dévergondent le banjo de Zach Bevill ou la guitare de Clayton Britt.
Aidés du producteur Neilson Hubbard, star du genre bluegrass et spécialiste de pop, signés pour les deux albums chez Heart Squeeze Records, les Farewell Drifters réhabilitent et réactualisent le bluegrass avec le joyeux Echo Boom qui sera sans aucun doute suivi d’autres concerts alchimiques et d’autres géniaux albums.
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