Cette jeune demoiselle en fleurs n'est pas une débutante. Laura Peek est une musicienne à la pointe de la "pop-piano". Responsable de programmation pour la radio CKDU de Halifax au Canada, elle sort son premier ep Sneak Peek en 2004. Il restera 11 semaines en tête des charts locaux, ce qui la lance sur les routes avec les Winning Hearts, Dave Ewenson à la batterie et Joel Goguen à la basse. L'aventure scénique se passe entre 2004 et 2006 jusqu'à la sortie de leur superbe album From the Photographs.
La scène, ils la pratiquent avec des groupes tels que Final Fantasy, Matt Pond Pa, ou Julie Doiron. Excellente pianiste et chanteuse touchante, Laura joue également en 2006 aux côtés de Buck 65, le groupe français Le Coque et les Phoques (oui...c'est du punk), et des groupes pop les Sweet Tenders et Brent Randall & the Pinecones. Parallèlement toujours, elle fait partie d'un collectif Just Friends Records, un label qui signe d'ailleurs From The Photographs. Ce collectif est constitué d'amis qui se reunissent pour l'artistique et non pas par but lucratif. Les membres du groupe The Majesties, ou encore Brent Randall en font partie et ont enregistré, masteurisé, joué sur l'album de Laura.
Avec ses deux acolytes, Dave et Joel, Laura nous propose sur cet opus de 12 titres des balades de pop-piano, influencés par des artistes comme les Belle & Sebastian, et Mike O'Neill (The Beginners) qui chante et joue du melodica sur celui-ci.
Avec ses deux acolytes, Dave et Joel, Laura nous propose sur cet opus de 12 titres des balades de pop-piano, influencés par des artistes comme les Belle & Sebastian, et Mike O'Neill (The Beginners) qui chante et joue du melodica sur celui-ci.
La guitare electrique jouée par Brian O'Reilly des Majesties est quasi inexistante. La note originale de cet album est en effet que trois instruments ont la suprématie sur les autres: la basse, la batterie et le piano. Apparaissent par petites touches du violoncelle, des percussions, maracas, bells etc.
Dès le premier titre A Name, ces trois instruments se présentent à tour de rôle d'une manière élégante pour laisser place à la suite de l'album, intimiste et délicate. L'instrumentation crée une atmosphère old-school, un poil nostalgique mais pas triste. Le nom de l'album le souligne finement, et à l'écoute, les paroles évoquent des souvenirs, des flash back, une collégienne qui avoue son amour tu "i know him through photographs mostly" dans A Name. Vermont nous parle d'un amour de camp de vacances. The Verdict, d'une veine pop écossaise et Oh Lenny annonce "family out back don't care much for haircuts". La suite est succulente. Les sons sont convaincants. Surtout, la voix de Laura Peek est fabuleuse, à la fois fragile et chaleureuse, déconcertante. Elle est essentielle, c'est elle qui fait la beauté du disque.
Laura Peek et ses Winning Hearts est à emmener absolument dans vos sacs de plage. (video: Stand Right There)
myspace.com/laurapeekDès le premier titre A Name, ces trois instruments se présentent à tour de rôle d'une manière élégante pour laisser place à la suite de l'album, intimiste et délicate. L'instrumentation crée une atmosphère old-school, un poil nostalgique mais pas triste. Le nom de l'album le souligne finement, et à l'écoute, les paroles évoquent des souvenirs, des flash back, une collégienne qui avoue son amour tu "i know him through photographs mostly" dans A Name. Vermont nous parle d'un amour de camp de vacances. The Verdict, d'une veine pop écossaise et Oh Lenny annonce "family out back don't care much for haircuts". La suite est succulente. Les sons sont convaincants. Surtout, la voix de Laura Peek est fabuleuse, à la fois fragile et chaleureuse, déconcertante. Elle est essentielle, c'est elle qui fait la beauté du disque.
Laura Peek et ses Winning Hearts est à emmener absolument dans vos sacs de plage. (video: Stand Right There)