Graham Candy originaire de Nouvelle-Zélande nait à Auckland en 1991 sous une 'bonne artistique' étoile. Il commence à faire de la musique, de la danse et de la comédie à l'âge de 6 ans. Remportant nombre de victoires de compétitions nationales et australiennes, il met un pied dans le cinéma à 12 ans revêtant le personnage d'Edmund dans le film Le Monde de Narnia. Puis les trophées s'enchainent, récompensé lors de championnats de danse à échelle internationale, le jeune Graham de 17 ans part étudier l'art à New-York. Il arrête quelques temps la danse et se consacre à la comédie, fait deux apparitions au cinéma entre 2009 et 2011 qui illico lui valent deux récompenses 'best supporting actor awards', dans Footloose et Spring Awakening, puis il obtient un des rôles principaux dans le film Queen Of Carthage . Malgré cette attrayante reconnaissance, c'est la musique qui anime Graham Candy. En 2012, de retour à Auckland, sa guitare en bandoulière, il joue dans les pubs et les bars de la ville ne passant pas inaperçu. La communauté locale de musiciens, dont Daniel Bedingfield ou les Mumford and Sons, l'invite à partager des concerts. Avec son charisme, sa voix instantanée, singulière, ses chansons fraiches au style candide et pop, il attire l'attention du label allemand Crazy Planet Records. Et voilà Graham Candy dans un avion pour Berlin où il vit désormais et où il décide de se consacrer à la musique. Son premier EP She Moves sort en 2014, signé à quatre mains avec l'ami DJ allemand Alle Farben, puis Candy rencontre le musicien Parov Stelar qui l'invite à chanter le titre Sun sur son abum The Demon Diaries de mai 2015.
Après les trois titres acoustiques de She Moves, où seuls guitare et piano sont invités à accompagner la voix splendide de Graham Candy, le nouvel EP Holding up Balloons d'une veine pop magnifique voit le jour en avril 2015. Worth it all nous apporte des ondes printanières aux oreilles avec son rythme dansant, ses synthétiseurs aériens pour suivre des mots plein d'ombres et de sensibilité en retenue et élégance. Avec son tempérament de feu typé Jonathan Richman, son humour, sa voix dans les tonalités incroyables similaires à celle d'Asaf Avidan, la préciosité de ses orchestrations et arrangements modernes taillés dans la même étoffe que Darwin Deez, Graham Candy contient tout un univers de références à lui seul. Il impressionne du haut de ses 24 ans, écrivant des textes intimes et émouvants qui déjà nous racontent ses expériences et son ressenti sur des mélodies intenses et musclées. Holding up Balloons fait immédiatement dodeliner de la tête, avec sa batterie et sa guitare ancrées, le chant magique, le tempo pop bouillonnant, sur un thème romantique qui parle d'efforts pour maintenir un amour vain "Cause I've been up, I've been down, I've been searching all around, I've been through the atmosphere, For a love that was never there, I've been trying and trying to get this right, But I end up by your side, There'll never be enough balloons, To get me over you. La ballade Addictine Personnality, ronde de confessions et de révélations, est construite sur un schéma instrumental synth-pop langoureux, avant de poursuivre sur Don't you Worry, aux allures du Velvet Underground, pour des confidences amoureuses poignantes et des arrangements captivants. Son chant vibrant, à fleur de peau, à l'état brut, pousserait presque au recueillement. Holding up Balloons est un EP splendide et solide, délivrant un premier volet minutieux de ce que Graham Candy peut offrir de sa personnalité artistique complète vouée à nous surprendre.
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