samedi 28 mars 2015

The Brahms

The Brahms m'ont accompagné cette semaine avec l'EP Meraki, sorte de pomme d'amour de cinq titres qui donne le taux de glycémie profilé au décollage du strapontin du métropolitain le matin. Dansant, amusant, Meraki respire la bonne humeur. Le groupe se met en place il y a deux ans, faisant d'abord des reprises, pour ensuite se lancer dans l'écriture et signer leurs mélopées le 3 mars 2015 qui portent la fibre des The Hives, 1990s ou The Rakes. Ils ont le talent et la technique confondus pour jouer des morceaux très efficaces et accrocheurs qui les emmènent sur a scène en 2014 honorer la première partie de groupes comme The Kooks, OK Go, Fear of Men et d'autres encore. Les quatre musiciens coopèrent complétement dans l'écriture, s'inspirent de ce qu'ils écoutent pour créer leur propre style et leur propre son. David West Meijer a beaucoup écouté Vampire Weekend, quand Tobias Moeken, Martin Brummelkamp et Thomas Burr se sont penchés sur des styles de musique totalement différents. Leur inspirations variées apportent une dose de pop, de funk, de sons entrainants sur un chant punchy. The Brahms participent l'année dernière au grand prix indie-pop des Pays-Bas, Popprijs Utrecht et le gagne. Les quatre étudiants enthousiastes sur scène, sur disque, après avoir travaillé et peaufiné leur EP pendant presque deux ans, ont joliment appelé leur EP Meraki qui signifie "mettre toute son énergie, tous ses efforts, son cœur et son âme dans quelque chose".


C'est avec le savoir-faire et la complicité du producteur Huub Reijnders que le groupe signe les cinq titres qui commencent par le bondissant Homerun, où batterie, guitare et basse déroulent des notes énergisantes. Lovers est aussi plein de rythmiques, de choeurs enjoués que de sarcasmes au sujet d'une relation amoureuse qui prend l'eau. Pourtant on a drôlement envie de sauter dans les flaques chaussés de bonnes bottes en caoutchouc à l'écoute de la batterie et du chant de David qui joue avec les mots et sa prononciation stylée. Puis la guitare électrique taquine dans She Moves, avec une basse revigorante qui donne une jolie colonne vertébrale et de la matière au titre multivitaminé. Golden qui est habillé de pop, de soul, de rock bombe le torse avec les choeurs qui entonnent "we are Golden, we are Rebels". Construite sur un schéma alternatif, Windsor maintient toujours l'envie de sautiller, de danser, de faire du moonwalk, tant elle offre une mélodie, un tempo déconcertant, un chant printanier, des arrangements superbes. Meraki est un manège enchanté de notes divines, de guitares endiablées, de rythmiques et de voix éclatantes de maturité. The Brahms travaillent sur un second EP que Piggledy Pop attend de pied (trempé et) ferme.
The Brahms joueront le 17 avril à Utrecht avec Ewert and the two dragons
TheBrahms
EwertAndTheTwoDragons

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