Découvert il y a quelques semaines grâce à mon cher ami des Flandres expert en indie-pop, Cocoanut Groove m’a fait tomber en pop’pamoison. Riches en mélodies, en instruments intelligemment orchestrés, les productions de cet ex Tidy Ups et Everyday Mistakes se savourent en boucle. La première, l’EP The End of Summer enregistré en 2008 est un délice sonore stylé sixties orné d’harmonica, de caisse, de castagnettes, de violon et de guitares. La même année, le jeune suédois Olov Antonsson alias Cocoanut Groove signe son opus Madeleine Street de 10 titres comprenant trompette, orgue, violon, tambourin, guitares, basses, batterie formant une pléthore de titres baroque-pop ou orchestrale-pop dans la veine des Byrds ou des Left Banke qu’il admire. La grande qualité pop percutante de l’album est accompagnée de la voix élégante de son auteur-compositeur. Il y a une certaine mélancolie dans l’orchestration sixties mais pas dans le tempo endiablé, psychédélique, ni dans la fraicheur du timbre de voix d’Olov Antonsson où dans les solides et frénétiques arrangements de cuivres et de cordes. Inspiré et de bonne volonté, Cocoanut Groove signe un fabuleux ep de 6 titres Colours, en 2010. Là encore, les titres sont parfaits, des merveilles pop abouties comme l'étaient Madeleine Street et Castle (videos) qui permettent de patienter avant un deuxième disque sacrément attendu. Ayant pris son nom d’une chanson de Roger Nichols, Olov Antonsson qui en plus de savoir écrire des textes et composer avec brio, joue de la guitare, du clavecin, de l’harmonica, de la basse, des percussions, qui se nourrit de Bob Dylan, des Beatles, des Smiths, de Simon & Garfunkel ( clin d’oeil au fameux duo sur Huckleberry) puis The Clientele, ou encore Love a appris récemment à jouer de la mandoline. Ce jeune troubadour suédois m’inspire de l’admiration et de la gratitude. Vivement ce prochain album !
Merci beaucoup Bart !