Groupe californien émergent en 2011 avec un premier EP éponyme, les Soft White Sixties ont un savoir-faire et une présence sur scène de professionnels. Le chanteur Octavio Genera qui ne troc ni son tambourin ni sa guitare, a un charisme fulgurant qui ne tient pas de son profil capillaire seventies. Le reste du groupe est au même titre excellent. Les guitares rock balancent des riffs bien huilés, les claviers se déchainent sur des sonorités psychédéliques qui nous renvoient à des temps woodstockiens. Queen of the press Club et When all this started sont proprement rock’n roll, les paroles amoureusement pertinentes et décoiffantes. Live in the Evening et I am où règnent le tambourin et le hand-claps, sont enjouées, ornées d’arrangements pop plutôt sixties. Better Way et Too Late avec l’harmonica, la batterie arrogante, la basse groovy, forment un blues-rock éxecuté avec une grande classe, une sacrée manière de mettre les décibels dans les guitares.
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Les Soft White Sixties mettent de l’adrélanine dans leurs compositions, de la jouissance dans l’interprétation, qui les rapprochent des grands comme Cream, les Faces ou les Who et qui promettent des surprises sur scène. C’est un groupe inspiré, techiquement doué, au répertoire sucré-salé, qui sait aussi bien jongler avec du rock chevelu, du blues barbu et de la pop cravatée. Leur premier album est prévu pour 2012 avec à la clé une tournée internationale. C’est un rendez-vous plus que notable.
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