lundi 14 février 2011

Jeremy Messersmith

Après avoir travaillé avec le producteur Dan Wilson, membre de Semisonic, Jeremy Messersmith revient le 4 mai dernier avec son album The Reluctant Graveyard qui suit The Alcatraz Kid et The Silver City; Pour boucler la boucle, l’artiste définit ce troisième chapitre comme la « life-cycle trilogy ». Je vous invite à fouiner sur Piggledy là :
JeremyMessersmith


Le disque toujours signé chez Princess Records est excellent, chaque titre est béni des dieux de la pop. S’y trouvent des instruments variés, ses compositions griffées du son de Dylan avec de l’harmonica, des rythmes beatlesiens avec des cuivres, du tempo à la Kinks avec du tambourins et flûtes sur Repo Man, l’aura d’Elliott Smith illuminant les arpèges de guitares dans Tomorrow, des claviers et chœurs beach-boysiens comme sur Violet ou sur Deathbed Salesman. Les 11 titres de l’album sont différents, certains sont orchestrés de manière symphonique sans batterie, d’autres sont rock, pop, acoustiques; La surprise est complète.
DillingerEyesMP3
La voix délicate de Jeremy Messersmith déroule le tapis rouge aux thèmes évoqués dans les deux premiers albums, qui, avec logique et constance, sont ici développés comme dans un roman. Messersmith parle de littérature et du Pulitzer Prize dans Dillinger Eyes, de la mort cavalière et colorée dans Lazy Bones, Toussaint Grey First In Life And Death, A Girl A Boy And A Grave yard. Sans que ce soit déprimant le sujet de la mort est soulevé de manière épique pour devenir émouvant et beau.
VioletMP3
Jeremy Messersmith, prolixe, progresse dans l’univers mythique qu’il crée dans ces trois albums conceptuels, tel un Tolkien de la pop qui détient les codes.
Oyé Chevaliers aux casques stéréo ! Jeremy Messersmith entre dans la légende et The Reluctant Graveyard fait partie des pièces maîtresses à classer dans votre forteresse de CDs.
Myspace

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