Compte rendu salé, voire poivré, du London Popfest 2009 où j’étais le week-end dernier 26/27/28 février.. Le genre de festival qui vous amputerait volontiers d’une oreille, voire les deux. Cet évènement était digne de la star Academy de la twee-pop. Le Popfest existe depuis des années à New-York, Stockolm etc.. et est organisé par des passionnés locaux sensés promouvoir des artistes locaux. La programmation dans ces villes est souvent alléchante. Pour Londres c’était une première édition. Les rares groupes qui ont su y jouer de la musique étaient américains, suédois et un seul groupe londonien sortait brillamment du lot The Pocketbooks. Excellent groupe conduit par le charismatique Andy. Leur tout récent ep Waking Up est chaleureusement recommandé !
Sur les trois soirées du Popfest , j’ai décidé après la deuxième, pitoyable, d’aller me suicider au fish & chips du Tesco du coin. Quitte à se prendre une indigestion, autant que ce soit en bonne et due forme.
Le premier soir proposait les Smittens (américains) en acoustique puis sont venus d’autres groupes (une boucherie anglaise), je passe les détails … Puis la surprise : les très bons Pocketbooks qui n’avaient aucun mal à se distinguer par la qualité du son, des compositions, des mélodies et du chant au milieu des autres groupes pour enfin conclure sur le fantastique Pelle CarlBerg (suédois). Ce superbe auteur compositeur avec son charisme et son talent était au rendez-vous.
Et c’est là que j’ai vu que l’assistance était aussi "beauf" ( et sourde) que les groupes sur scène. Pelle Carlberg, tête d’affiche, passant en dernier, a joué devant 15 personnes, les 30 autres ayant pris congé pour s’engouffrer dans le dernier métro londonien. Il aura fait le déplacement, assuré son répertoire, malgré deux ou trois sabotages de l’ingé-son qui venait trifouiller les câbles en plein milieu d’une chanson et malgré un public fantomatique. Sa présence et sa musique étaient magiques.
Le premier soir proposait les Smittens (américains) en acoustique puis sont venus d’autres groupes (une boucherie anglaise), je passe les détails … Puis la surprise : les très bons Pocketbooks qui n’avaient aucun mal à se distinguer par la qualité du son, des compositions, des mélodies et du chant au milieu des autres groupes pour enfin conclure sur le fantastique Pelle CarlBerg (suédois). Ce superbe auteur compositeur avec son charisme et son talent était au rendez-vous.
Et c’est là que j’ai vu que l’assistance était aussi "beauf" ( et sourde) que les groupes sur scène. Pelle Carlberg, tête d’affiche, passant en dernier, a joué devant 15 personnes, les 30 autres ayant pris congé pour s’engouffrer dans le dernier métro londonien. Il aura fait le déplacement, assuré son répertoire, malgré deux ou trois sabotages de l’ingé-son qui venait trifouiller les câbles en plein milieu d’une chanson et malgré un public fantomatique. Sa présence et sa musique étaient magiques.
Le deuxième soir: pire concert de tous les temps. Les groupes étaient abominables. Le son des guitares et des batteries à aucun moment n’étaient ajustés ou synchro et le chant, la pauvreté des compositions, m’ont fait fuir à l’extérieur plus d’une fois. J’en suis sûre maintenant, Jack l’éventreur commettait ses meurtres à Londres les soirs de Popfest. Quant à l’assistance, le niveau ne volait guère plus haut. Le look superficiel correspondait à la fibre artistique des groupes. Les filles et leurs coupes de cheveux à la Mireille Mathieu les faux cils collés à la glue sous leur frange leur donnaient un air bovin, et leur déguisement vestimentaire tweepop, la dose de rouge à lèvres, faisait penser à une reconstitution historique ou un jeu de rôles un soir d'halloween. Toutes sapées de la même manière, sans personnalité, des clones au profil de Jar Jar Binks dont le gras nourri au big-mac explosait de leur col Claudine éclairaient là encore sur les motivations de Jack l’éventreur. Sur scène, c’était le même topo, avec des couacs et des larsens terribles; des couinements de truies faisaient office de chant. C’était surfait, sans inspiration, sans composition, des instrumentations non réfléchies, inaudibles, insipides. Des groupes aussi mauvais en live offrent une belle arnaque. Excellente débâcle. Beaucoup de bruit.