J'ai déjà écrit sur les Lucksmiths mais quand on aime on ne compte pas ( cf Piggledy17/06/08).
Je peux écrire, encore et encore, tant que ce groupe pop australien mythique composera et sortira des disques. Car depuis Spring a Leak paru en 2007, les Lucksmiths ont fait honneur à leur public en parcourant les continents, jouant sur scène comme des princes. L'éloignement pendant la tournée leur a inspiré ce nouveau disque First Frost qui nous arrive comme une bombe pop.
First Frost, c'est "la première gelée" et quand on glisse le cd dans la platine, les frissons sont là. C'est de la faute à Tali White, le seul chanteur pop au monde qui chante et joue de la batterie en même temps. Dès le premier titre The Town & The Hills, sa voix est là, envoûtante, charismatique. Il y a du swing dans les mots, d'une beauté absolue, et dans cette rythmique présente autant dans ses cordes vocales qu'à l'extrémité de son pouce. Marty Donald et Louis Richter, guitaristes, Mark Monnone, bassiste, sont assurément les trois meilleurs guitaristes que je connaisse dans le milieu pop-indé, au même titre que Jeff Baron des Essex Green, Ben Crum des Great Lakes, la bassiste Julia Rydholm des Ladybug Transistor ou encore Jens Lekman et son ukulélé. Louis, Marty et Mark habillent les mélodies de leurs arpèges comme des orfevres sertissent les diamants. How we met, offre une partition de basse et guitare absolument ennivrante. Ce disque semble habité. Les Lucksmiths ont passé du temps en Tasmanie, Tali White n'a plus quitté son crayon, les mélodies et les paroles lui venaient comme s'il avait rendez-vous avec la région, comme un retour aux sources qui le touche très profondément. La geographie, la distance sont les thèmes principaux, notamment dans le très rock Never & Always. A l'écoute des textes comme Pines, South-East Coastal Rendezvous, How We Met, The Town & The Hills, on perçoit une personnalisation des paysages, une intimité entre Tali et la nature tasmanienne qu'il n'a plus envie de quitter "the city looks its best over my shoulder". The National Mitten Registry est comme toutes les autres chansons, merveilleuse, un tour somptueux de magie, sortent du chapeau des flugelhorn, des violes, violons, trompettes, cuivres en cascade, les voix en choeur de tous les amis qui ont participé au disque. Parmi eux, Fred Astereo qui prête sa voix et signe l'album avec son label The Lost and the Lonesome.
Là encore les Lucksmiths nous font un cadeau magnifique avec First Frost, géant et divin. Le quator natif de Melbourne, brille, album après album, pour entrer en grande pompe au panthéon de la pop.
myspace.com/lucksmithsFirst Frost, c'est "la première gelée" et quand on glisse le cd dans la platine, les frissons sont là. C'est de la faute à Tali White, le seul chanteur pop au monde qui chante et joue de la batterie en même temps. Dès le premier titre The Town & The Hills, sa voix est là, envoûtante, charismatique. Il y a du swing dans les mots, d'une beauté absolue, et dans cette rythmique présente autant dans ses cordes vocales qu'à l'extrémité de son pouce. Marty Donald et Louis Richter, guitaristes, Mark Monnone, bassiste, sont assurément les trois meilleurs guitaristes que je connaisse dans le milieu pop-indé, au même titre que Jeff Baron des Essex Green, Ben Crum des Great Lakes, la bassiste Julia Rydholm des Ladybug Transistor ou encore Jens Lekman et son ukulélé. Louis, Marty et Mark habillent les mélodies de leurs arpèges comme des orfevres sertissent les diamants. How we met, offre une partition de basse et guitare absolument ennivrante. Ce disque semble habité. Les Lucksmiths ont passé du temps en Tasmanie, Tali White n'a plus quitté son crayon, les mélodies et les paroles lui venaient comme s'il avait rendez-vous avec la région, comme un retour aux sources qui le touche très profondément. La geographie, la distance sont les thèmes principaux, notamment dans le très rock Never & Always. A l'écoute des textes comme Pines, South-East Coastal Rendezvous, How We Met, The Town & The Hills, on perçoit une personnalisation des paysages, une intimité entre Tali et la nature tasmanienne qu'il n'a plus envie de quitter "the city looks its best over my shoulder". The National Mitten Registry est comme toutes les autres chansons, merveilleuse, un tour somptueux de magie, sortent du chapeau des flugelhorn, des violes, violons, trompettes, cuivres en cascade, les voix en choeur de tous les amis qui ont participé au disque. Parmi eux, Fred Astereo qui prête sa voix et signe l'album avec son label The Lost and the Lonesome.
Là encore les Lucksmiths nous font un cadeau magnifique avec First Frost, géant et divin. Le quator natif de Melbourne, brille, album après album, pour entrer en grande pompe au panthéon de la pop.
myspace.com/thelostandlonesomerecordingco